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L’intrigue du premier roman de Kyoko Mori, La fille de Shizuko, publié à New York en 1993, suit une histoire très similaire à la propre vie de l’auteur. La protagoniste féminine de l’histoire vit des expériences très difficiles et souvent traumatisantes au cours de son enfance, comme la mort suicidaire de sa mère et le traitement sévère qu’elle reçoit de la part de son père et de sa belle-mère. Le roman explore la réalité difficile d’une jeune fille pubère qui vit au Japon et qui se rebelle contre la discipline stricte que lui impose son père et la culture japonaise. Pour de nombreuses raisons, elle est souvent seule tout au long de l’histoire. Une des causes de sa solitude est qu’elle n’entretient pas de relations avec les autres qui acceptent leur statut dans la vie sans le remettre en question.
L’idée du roman est née d’une nouvelle que Mori a écrite pendant l’été alors qu’elle était aux études supérieures. Dans un article intitulé « Rester fidèle à l’histoire », pour L’écrivain, Mori déclare que cette nouvelle était « la première histoire dans laquelle j’ai pu écrire sur ce que je savais mais que je ne comprenais pas ». Elle explique qu’au début, elle écrivait sur des choses qu’elle comprenait « trop bien ». Mais cela l’ennuyait. « Il n’y avait aucun mystère là-dedans pour moi, encore moins pour mes lecteurs », écrit-elle. Elle a donc commencé par réfléchir à la vie de sa grand-mère, à sa relation avec sa grand-mère, à ce qu’aurait pu être la vie de sa mère, et enfin à ce qu’aurait été sa propre vie si elle avait fait les choses un peu différemment. C’est à partir de ces considérations que La fille de Shizuko est né.
Mori explique sa philosophie de l’écriture dans « Rester fidèle à l’histoire » : « Chaque personnage nous arrive déjà à moitié formé, au milieu de son conflit. Notre travail en tant qu’écrivains est de définir et de développer ce conflit, de suivez et réfléchissez à l’histoire qui se déroule. Cette philosophie est très clairement suivie dans ce premier roman.
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