vendredi, novembre 8, 2024

Si vous avez eu COVID, attendez le rappel, ont déclaré les Québécois

L’INSPQ cite « des incertitudes sur les bénéfices et les risques associés à l’administration d’un rappel chez les personnes précédemment infectées ».

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Les Québécois doublement vaccinés qui ont été infectés par la COVID-19 devraient attendre pour prendre rendez-vous pour un rappel jusqu’à ce que les données scientifiques sur leur situation deviennent plus claires, selon les experts.

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C’est une situation à laquelle de nombreux Québécois peuvent être confrontés alors que le nombre de cas de variantes Omicron explose et que le programme de vaccination de la province ne progresse pas aussi rapidement que beaucoup le souhaiteraient.

« Malheureusement, les données scientifiques ne sont pas claires sur la question », a déclaré la Dre Cécile Tremblay du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). « Nous devons attendre les résultats des études comparant la réponse immunitaire de ces personnes par rapport à une troisième dose. En attendant, il est préférable d’attendre » avant de solliciter une troisième dose.

La Dre Caroline Quach-Thanh de l’Hôpital Ste-Justine cite un document daté du 16 décembre de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) qui note que « les personnes infectées par le SRAS-CoV-2 constituent un cas particulier ».

La guérison d’une infection par le SRAS-CoV-2 offre une protection « robuste » qui pourrait durer plus longtemps que celle offerte par une troisième dose de vaccin car les anticorps durent plus longtemps, selon le document.

Si la vaccination augmente la protection acquise par l’infection, « le bénéfice en termes absolus est modeste », note l’INSPQ.

Un rappel pour une personne déjà vaccinée deux fois qui devient ensuite infectée par le COVID-19 serait donc « de peu d’utilité ».

La possibilité d’effets indésirables d’un troisième coup sur certains destinataires est également à prendre en compte, indique le document.

« L’administration d’une troisième dose n’est pas nécessaire pour ces personnes, mais peut être administrée si la personne en fait la demande », précise l’INSPQ.

« Un intervalle de trois mois entre la dernière dose ou l’infection et un rappel serait idéal, l’intervalle minimum étant de huit semaines. »

Le document conclut qu’il existe donc « encore des incertitudes sur les bénéfices et les risques associés à l’administration d’un rappel chez les personnes précédemment infectées ».

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