vendredi, novembre 29, 2024

Un pédophile notoire au Québec pourrait faire face à une nouvelle accusation criminelle

André Faivre, chef d’un réseau de pédophiles découvert par la Sûreté du Québec, pourrait être accusé de manquement à une condition.

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Un pédophile notoire qui a abusé sexuellement de deux garçons – et a ensuite mis en place un réseau informatique sophistiqué par lequel des pédophiles partageant les mêmes idées ont échangé des informations – risque une nouvelle accusation criminelle.

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Dans une décision rendue la semaine dernière, la Commission des libérations conditionnelles du Canada a informé André Faivre, 75 ans, qu’elle recommandera au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) qu’il soit accusé d’avoir manqué à une condition qui lui a été imposée à titre de délinquant à contrôler. .

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En janvier 2016, Faivre a été arrêté avec plus d’une douzaine d’hommes dans le cadre d’une enquête de la Sûreté du Québec baptisée Projet Malaise. Les hommes ont échangé de la pédopornographie via un serveur de messagerie sécurisé créé et contrôlé par Faivre.

En enquêtant sur le réseau, la SQ a découvert des preuves selon lesquelles certains hommes, dont Faivre, avaient agressé sexuellement des garçons. Il a finalement été reconnu coupable de 13 chefs d’accusation, dont contact sexuel, grossière indécence, conseil à une personne d’avoir un contact sexuel avec un mineur et plusieurs chefs d’accusation liés à la pédopornographie.

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En 2020, Faive a été condamné à 12 ans de prison et il lui restait un peu moins de quatre ans à purger après avoir pris en compte le temps qu’il avait déjà purgé derrière les barreaux. Il a également été déclaré délinquant à contrôler, ce qui signifie que la Commission des libérations conditionnelles Le gouvernement du Canada peut imposer des conditions de surveillance à Faivre pendant une période de 10 ans après l’expiration de sa peine de prison, ce qu’il a fait en janvier.

Selon la décision rendue par la commission des libérations conditionnelles la semaine dernière, il n’a fallu que quelques jours à Faivre pour violer ses conditions. La Commission des libérations conditionnelles a écrit qu’un enquêteur de la police de Montréal avait accepté de se charger du dossier. S’il est accusé de violation à titre d’acte criminel, il est passible d’une peine maximale de 10 ans.

Il aurait contacté à deux reprises un ancien complice quelques jours seulement après l’expiration de sa peine. Faivre a déclaré à ses agents de libération conditionnelle qu’il croyait que cette condition avait été imposée au moment de sa condamnation et que l’homme n’était pas inclus dans les nouvelles conditions auxquelles il était soumis en tant que délinquant à contrôler.

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En janvier, la Commission des libérations conditionnelles a décidé de révoquer sa libération d’office parce qu’il fréquentait un glacier situé à proximité d’un parc et d’une garderie. Sa peine de prison a expiré peu de temps après la révocation de sa libération.

« Votre équipe de gestion de cas (les personnes qui préparent un délinquant à sa mise en liberté) constate que votre faible passage dans la communauté met encore une fois en évidence votre manque d’intérêt à respecter le cadre de surveillance et que la pédophilie reste pour vous quelque chose d’acceptable qui devrait être reconnu comme une orientation sexuelle », a écrit la commission des libérations conditionnelles. « Vous ne vous considérez donc pas en danger et estimez que les conditions, ordonnances et mesures mises en place ne devraient pas s’appliquer à vous. »

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