Un régime national à payeur unique serait un déclassement pour la plupart des Canadiens
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Si les néo-démocrates ont leur mot à dire, votre couverture d’assurance médicaments pourrait se détériorer.
Dans leurs accord Pour maintenir les libéraux fédéraux au pouvoir, le Nouveau Parti démocratique a demandé l’adoption d’un régime national d’assurance médicaments universel à payeur unique. Bien que l’idée d’étendre l’assurance à tous puisse avoir certains avantages, la formule adoptée par le NPD et les libéraux pourrait mettre en péril la qualité de la couverture dont bénéficient actuellement des millions de Canadiens.
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Ce qu’ils ont proposé est un plan, exposé dans le nouveau document Le projet de loi C-64, qui couvrirait le contrôle des naissances et les médicaments contre le diabète dans tout le pays. première phase. Pourtant, les libéraux et le NPD ont clairement indiqué que ces deux catégories ne constituent que la première phase d’un régime d’assurance-médicaments plus vaste et universel à payeur unique.
Le problème du plan n’est pas son universalité, mais son aspect du payeur unique. Le NPD espère jeter les bases de l’abolition de l’assurance médicaments privée et de son remplacement par un régime unique administré par le gouvernement.
Quelle que soit la province dans laquelle vous résidez, les régimes privés d’assurance médicaments, dans leur ensemble, couvrent beaucoup plus de médicaments différents que les régimes publics. La différence varie selon la province, mais en moyenne, la couverture privée est 51 pour cent plus étendu que son homologue public. Au Québec, où l’assurance publique est plus coûteuse que dans toute autre province, l’assurance privée couvre 59,6 pour cent plus de médicaments.
En effet, même si une couverture semblable à celle du régime public d’assurance médicaments du Québec était étendue à l’ensemble du pays, la qualité de la couverture des 21,5 millions Les Canadiens pourraient être mis en danger si un monopole gouvernemental était imposé. Et la perte de couverture pourrait signifier la perte de l’accès aux médicaments.
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Déjà, certains pharmaciens tirent la sonnette d’alarme sur ce que pourrait signifier une réduction de la couverture d’assurance. Alan Low, directeur exécutif du Coalition pour l’accès aux médicaments, par exemple, affirme que la couverture par une certaine forme d’assurance est souvent un facteur clé utilisé par les entreprises pour déterminer si un médicament doit être distribué dans une juridiction donnée. Cela signifie que si un médicament cesse d’être couvert par une assurance au Canada, les sociétés pharmaceutiques peuvent le retirer entièrement du pays.
Quand on considère que juste en dessous moitié Si tous les nouveaux médicaments arrivés sur le marché canadien au cours de la dernière décennie sont couverts par les régimes publics, cela fait froid dans le dos !
En outre, le Canada est confronté à la question des retards d’approbation. Le processus réglementaire qu’un nouveau médicament doit suivre avant de pouvoir être commercialisé est déjà long et coûteux. Si un médicament est approuvé par Santé Canada, il faut en moyenne 226 jours pour qu’un assureur privé approuve sa couverture. Cela fait un peu plus de sept mois.
Cela peut paraître long, mais ce n’est rien comparé aux délais de couverture des régimes publics. En moyenne, il faut 732 jours après l’approbation par Santé Canada, soit un peu plus de trois fois plus de temps, pour qu’un régime public ajoute un médicament à sa liste de traitements couverts.
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En d’autres termes, si un médicament innovant est nécessaire pour traiter la maladie dont vous souffrez, vous feriez mieux d’être patient si votre seule option est l’assurance publique.
Si les politiciens fédéraux veulent s’assurer que tous les Canadiens ont accès à une assurance médicaments, certaines options plus ciblées permettraient d’atteindre cet objectif sans mettre en péril la qualité de la couverture dont bénéficie la majorité.
À l’heure actuelle, grâce aux régimes d’assurance médicaments publics et privés, un peu moins de 90 pour cent de la population canadienne bénéficie d’une assurance médicaments. Cela laisse encore 4,9 millions de nos concitoyens qui, pour diverses raisons, n’ont aucune assurance. Parmi ceux-ci, les plus vulnérables sont sûrement les 1,1 million de Canadiens qui ne sont admissibles à aucune couverture, qu’elle soit publique ou privée.
Un programme ciblé ciblant cette dernière catégorie de citoyens aurait l’avantage d’améliorer leur accès aux soins de santé sans compromettre celui de dizaines de millions de Canadiens pour lesquels le système actuel fonctionne beaucoup mieux.
Les finances publiques fédérales étant aussi tendues qu’elles le sont actuellement, un programme d’assurance adapté aux plus vulnérables aurait l’avantage supplémentaire de ne pas gonfler le déficit autant qu’un programme universel à payeur unique.
De plus, adopter un mandat d’assurance, comme l’a fait le Québec, aurait l’avantage d’assurer une couverture universelle, tout en permettant aux gens de choisir entre une assurance privée et une assurance publique.
Toutefois, dans sa forme actuelle, le programme d’assurance-médicaments envisagé par le NPD présente un risque considérable pour les assurés. Espérons que d’autres politiciens fédéraux adopteront une approche plus responsable.
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