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Les Droits de l’Homme de Thomas Paine constituent l’un des grands titres politiques de l’histoire. La Révolution française a eu lieu en 1789, renversant la monarchie française et établissant ce qui était sans doute la première démocratie représentative d’Europe. Cependant, la révolution a été violente et a conduit à une série de massacres choquants, malgré la promesse qu’elle représentait pour les pauvres et les opprimés en France et en Europe en général.
Le grand conservateur anglais Edmund Burke avait écrit un célèbre pamphlet en novembre 1790. L’ouvrage critiquait brutalement la Révolution comme une révolte contre les institutions fondamentales des sociétés occidentales : la monarchie, l’aristocratie et l’Église établie. Ces institutions étaient soutenues par la tradition et contenaient la sagesse des âges au sein de leurs structures institutionnelles. Il a également fait des déclarations sur la sauvagerie de la Révolution française qui en ont surpris beaucoup en Angleterre et aux États-Unis.
Thomas Paine était autrefois ami avec Edmund Burke mais a été indigné par les Réflexions de Burke sur la Révolution en France et a publié la première partie des Droits de l’Homme trois mois après la publication des Réflexions de Burke. Le document constitue une défense farouche de la Révolution française pour deux raisons. Premièrement, Paine affirme que Burke a déformé les faits sur le terrain. Paine était en fait présent lors de la Révolution et vise à corriger ce qu’il considère comme une campagne de désinformation que Burke a menée au nom des principales sources historiques d’oppression des masses européennes.
Deuxièmement, Paine a plusieurs arguments à faire valoir sur les principes de justice, l’origine de l’autorité gouvernementale, la conception institutionnelle appropriée et la politique publique. Il soutient que tous les hommes et toutes les femmes, partout dans le monde, ont des droits naturels. Ces droits sont valables quelles que soient les lois en vigueur ou les pratiques en vigueur. Ils incluent les droits à la liberté, à la propriété et à la sécurité. Tous les gouvernements reçoivent leur autorité uniquement par la délégation de pouvoir directement des individus qui composent une nation. Ils ne bénéficient de ces droits que dans la mesure nécessaire pour protéger les droits naturels des individus et faire progresser le bien commun sous réserve des contraintes de ces droits.
Toute autre action du gouvernement est injuste et le peuple peut « renvoyer » son gouvernement en le modifiant ou en l’abolissant. Paine soutient que la raison elle-même nous dit que les humains ont ces droits et qu’elle exige que la démocratie représentative soit la seule forme de gouvernement capable de promouvoir efficacement ces droits. Il défend ensuite la Déclaration des droits de l’Assemblée nationale française au motif qu’elle est compatible avec ces principes et soutient que le traditionalisme de Burke n’est qu’une simple justification de l’oppression.
La deuxième partie est publiée un an plus tard. Paine cherche à répondre aux travaux ultérieurs de Burke et d’autres. Il avance d’abord que l’ordre social n’est pas dû au pouvoir gouvernemental mais qu’il existe malgré lui et a existé sans lui. Les gouvernements devraient rester petits. Deuxièmement, il soutient que la monarchie héréditaire ne peut naître que de violations sauvages de la loi morale et qu’elle est donc injuste. Il compare ensuite la monarchie à la démocratie et la trouve largement inférieure à tous égards. Ensuite, Paine expose ce qu’il croit être la structure et la conception idéales d’une constitution démocratique et termine en affirmant que le peuple anglais, s’il avait été une démocratie, aurait assez d’argent, géré assez judicieusement, pour avoir un libre-échange radical, sans monopoles d’entreprise. , pour abolir les impôts sur les pauvres et fournir un large éventail de programmes de lutte contre la pauvreté pour les personnes âgées, les malades, les blessés, les jeunes et les anciens combattants.
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