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SASKATOON — Des membres de la communauté ont serré dans leurs bras la mère d’un tueur de masse après que les jurés d’une enquête du coroner en Saskatchewan ont déterminé qu’il était mort d’une surdose accidentelle à la suite d’une poursuite policière à grande vitesse.
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La famille de Myles Sanderson a été dévastée après qu’il se soit livré à un déchaînement de coups de couteau contre la nation crie de James Smith et dans le village voisin de Weldon, a déclaré l’oncle du tueur, Eddie Head.
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Onze personnes ont été tuées et 17 autres blessées alors que Sanderson faisait du porte-à-porte pour attaquer les gens.
Head a déclaré que sa sœur et la mère de Sanderson, Beverly Burns, s’étaient isolées et avaient eu du mal à faire face aux destructions causées par son fils de 32 ans. Mais l’enquête a apporté des réponses, un sentiment de soulagement et une reconnexion avec les membres de la Première Nation, a-t-il déclaré.
«Notre communauté s’est embrassée et s’est dit que nous nous aimions», a déclaré Head jeudi après la clôture de l’enquête.
L’enquête de quatre jours à Saskatoon a permis d’entendre des détails saisissants sur la façon dont la police a capturé Sanderson le 7 septembre 2022, trois jours après le massacre.
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Les jurés ont émis quatre recommandations à la police pour améliorer les arrestations.
Ils ont déclaré que la GRC devrait offrir une formation améliorée obligatoire aux conducteurs et qu’il devrait y avoir davantage de formation sur les techniques d’extraction lors des démontages.
Les jurés ont également déclaré que la GRC devrait revoir ses critères pour les poursuites à grande vitesse et que la police de Saskatoon devrait constituer une équipe dédiée pour arrêter les personnes faisant l’objet de mandats non exécutés. Sanderson était illégalement en liberté au moment des meurtres et s’était rendu dans la Première Nation pour vendre de la cocaïne.
La commissaire adjointe Rhonda Blackmore, commandant de la GRC de la Saskatchewan, a déclaré que la GRC examinerait les recommandations.
Blackmore a déclaré que l’enquête avait contribué à améliorer les relations de la force avec la Première Nation.
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« L’un des éléments les plus enrichissants pour moi personnellement a été les interactions avec James Smith », a déclaré Blackmore.
Plus tôt jeudi, un psychologue enquêteur criminel a déclaré que Sanderson n’avait pas l’intention de mourir pendant sa détention.
Matt Logan a déclaré que Sanderson était toujours en mission après les meurtres. Son objectif était de nuire à la mère de ses enfants, Vanessa Burns.
« Il ne se souciait pas vraiment de savoir s’il vivait ou mourait », a déclaré Logan, qui est également un ancien officier de la GRC.
L’enquête a permis à Logan d’examiner les dossiers judiciaires de Sanderson, de visiter la Première Nation et de s’entretenir avec des membres de sa famille. Mais il n’a pas rencontré Sanderson, et personne ne peut être certain de ce que pensait le tueur avant de mourir.
Logan a déclaré qu’après que Sanderson ait été en fuite pendant trois jours, il s’est gonflé de cocaïne et est allé retrouver son partenaire.
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Il est entré par effraction dans une maison et a volé un camion. Après que le propriétaire ait appelé la police, la GRC s’est rapidement rendue sur les lieux.
Les jurés ont vu une vidéo des caméras du tableau de bord de la GRC montrant une poursuite policière à grande vitesse avec Sanderson conduisant dans la mauvaise direction sur l’autoroute 11, une route principale pour les véhicules venant du nord vers Saskatoon.
La poursuite a pris fin après qu’un policier de la GRC ait utilisé son véhicule pour percuter le camion que conduisait Sanderson. Le tueur a perdu le contrôle et s’est retrouvé dans un fossé.
Après que Sanderson ait été retiré du véhicule, il a demandé combien de personnes il avait tuées et pourquoi les policiers ne lui avaient pas tiré dessus.
Sanderson a alors commencé à avoir des convulsions et a été transporté à l’hôpital, où il est décédé. Un médecin légiste a témoigné que Sanderson avait fait une surdose de cocaïne.
Les jurés ont déterminé que la surdose était accidentelle.
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Le chef Wally Burns de la bande de James Smith, l’une des trois bandes qui composent la Première Nation, a déclaré que la guérison avait commencé pour certains membres de la communauté, maintenant qu’ils avaient des réponses. Son neveu faisait partie des personnes tuées.
Burns a déclaré qu’il faisait toujours pression pour qu’une enquête nationale soit menée pour bien comprendre comment le déchaînement s’est produit.
Pour l’instant, a-t-il dit, il sera important que la communauté s’appuie sur ses cérémonies et sa culture.
Une enquête distincte a eu lieu le mois dernier pour examiner chacun des meurtres. Il a émis plus de deux douzaines de recommandations, notamment pour que la GRC doive doter toutes les équipes spécialisées en personnel et pour améliorer les relations et la communication avec la Première Nation.
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