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Il est courant en temps de guerre que les généraux et autres hauts responsables soient remplacés si les choses ne vont pas bien.
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Pourtant, ici en Ontario, où la province vient d’être à nouveau plongée dans le verrouillage en raison de problèmes de capacité de soins de santé, tous les meilleurs cadres de la santé sont toujours assis confortablement dans leurs emplois pépères.
Ne vous y trompez pas, les responsables de la santé publique ne sont pas particulièrement préoccupés par le fait que les personnes vaccinées dans la vingtaine, la trentaine ou la quarantaine reçoivent la variante omicron.
Il a été confirmé par Santé publique Ontario que la variante est significativement plus douce que la variante delta.
Les écoles de l’Ontario ne ferment pas par souci pour les enfants eux-mêmes.
Loin de là.
Avant omicron, il n’y avait qu’environ 40 enfants d’âge primaire hospitalisés en raison de COVID-19 en Ontario tout au long de la pandémie. Comme l’ont soutenu les médecins spécialistes des maladies infectieuses pédiatriques, ce virus s’est heureusement avéré moins grave que la grippe chez les enfants.
Non, les écoles – et tout le reste – ferment en raison de préoccupations selon lesquelles même si la variante est plus douce pour l’individu, le volume considérable de nouvelles infections pourrait signifier que le petit pourcentage de personnes qui en souffrent est suffisant pour submerger les hôpitaux.
C’est assez juste, mais les Ontariens doivent alors reculer et demander : qu’est-ce que cela a à voir avec moi ? Et surtout, qu’est-ce que ça a à voir avec mes enfants ?
Les Ontariens ont fait ce qu’on leur a demandé. Ils se sont fait vacciner, beaucoup d’entre eux trois fois. Leurs enfants ont été vaccinés. Ils ont suivi toutes les règles. Ils ont perdu tellement, tellement de grands moments de la vie.
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Ils sont restés sans voir leurs proches pendant des mois. Ils ont téléchargé l’application QR du passeport vaccinal, ce qui, nous a-t-on dit, garantirait la fin des blocages. Et que se passe-t-il après qu’ils aient fait tout cela, face à une variante plus douce : tout s’arrête et on leur dit qu’ils doivent « faire plus ».
Il est temps de dire assez c’est assez.
Matt Anderson, qui est monté sur le podium lors de l’annonce de lundi, est président et chef de la direction de Santé Ontario. Il est payé plus de 630 000 $ par année pour gérer efficacement le système de santé. Anthony Dale est président et chef de la direction de l’Association des hôpitaux de l’Ontario, qui reçoit 433 000 $ par année pour équilibrer également efficacement les problèmes auxquels sont confrontés les hôpitaux.
Ce ne sont que deux exemples des centaines – oui, des centaines – de bureaucrates de la santé très bien payés qui, contrairement à nos héros de première ligne, n’ont pas livré l’excellence que nous sommes en droit d’attendre d’eux.
Qu’ils ne se contentent pas d’approuver, mais demandent instamment ce dernier verrouillage, c’est vraiment un aveu de défaite de leur part.
Les contribuables canadiens ont collectivement versé des centaines de milliards de dollars à la COVID-19. Aujourd’hui, il y a 244 personnes aux soins intensifs en Ontario pour COVID-19.
Il n’est tout simplement pas acceptable que des enfants se voient refuser l’école et que la société soit fermée parce que le système hospitalier d’un pays du G7 est en quelque sorte menacé par un tel volume.
Les administrateurs de la santé font toujours des remarques dédaigneuses sur le fait que vous ne pouvez pas simplement claquer des doigts et créer de nouveaux lits ou recruter de nouvelles infirmières.
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« Ce n’est tout simplement pas si facile », perroquetent-ils. Pourtant, d’une manière ou d’une autre, il leur est facile d’écraser le reste de la société d’un seul coup.
D’ailleurs, personne n’a jamais prétendu que c’était facile. Mais ce que de plus en plus de gens disent maintenant, c’est qu’après presque deux ans de préparation, c’est un scandale que des gens qui sont censés être bien adaptés à leur travail continuent de trotter ces vieux arguments. C’est aussi un scandale que le premier ministre Doug Ford et la ministre de la Santé Christine Elliott continuent d’accepter leurs plans de match.
La capacité hospitalière est une réelle préoccupation. Mais aucun parent en Ontario ne devrait l’accepter quand quelqu’un dont le travail réel est de protéger les hôpitaux essaie de lui retourner la situation et de lui dire que c’est en fait le travail de ses enfants de protéger les hôpitaux.
Nos généraux de santé nous trahissent. Il est peut-être temps de retirer certains d’entre eux du terrain, de mettre fin à ce confinement injustifié et d’intégrer des personnes à la hauteur.