mercredi, novembre 20, 2024

Johnny the Homicide Maniac : Director’s Cut de Jhonen Vásquez

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L’un de mes critiques préférés a récemment noté que « Les trucs qui vous mettent sous la peau à dix-sept ans ne vous quittent jamais vraiment ». C’est vrai, mais c’est aussi vrai que parfois, c’est sous la peau qu’elle doit rester.

Il est difficile de décrire l’effet que ce livre a eu sur moi lorsque j’ai feuilleté la copie bien lue qui a été échangée avec les articulations, autour de la troupe de théâtre où j’ai fait un bref séjour dans ma longue quête pour m’intégrer au lycée .

Le roman commence par une créature de bande dessinée câline vous recommandant le livre alors que ses enfants sont torturés, suivi d’un enfant négligé terrorisé par notre héros obstiné se terminant par une diatribe schizophrène alors qu’il poignarde à mort l’ours en peluche du garçon, à à ce stade, la bande dessinée est interrompue par un personnage de bâton hurlant qui se déclare « Dieu des testicules du scrotum couvert d’éruptions cutanées » et est populaire auprès des sans-abri fous, avant de passer au mur « ÇA N’ARRÊTERA PAS DE BOIRE DU SANG !!! » après quoi nous arrivons au premier meurtre de masse, à une tête de lapin parlante et à Pilsbury Doughboy sensible qui exhorte Johnny à se suicider avec la phrase « Votre corps est une ancre qui vous empêche de voler au-dessus des étoiles ». À ce stade, vous êtes à la page 10.

Ce n’était pas un livre, c’était une critique de Vaudeville d’enfer. L’humour si noir qu’il a en fait fait sombrer les pièces bien éclairées, le nihilisme à son meilleur punk rock, Une vision de l’humanité qui a rendu les grotesques de John Water angéliques, un livre qui n’a pas pris parti en détestant toutes les sous-cultures autant que le grand public mais ne faisant jamais se révèle être une entité parfaite non plus. IL a renversé la terre entière, d’autres mondes et l’au-delà (le paradis est un tas de chaises pliantes et une cloche à tacos, l’enfer une version légèrement plus sombre de la vallée de San Fernando) un oiseau très en colère. Couplé à un style artistique particulièrement simple et magnifique, comme Ralph Steadman rendu horriblement clair et un sentiment d’absurdité métaphysique pour rivaliser avec Achewood, le tout chronométré avec un sens du bâillon à la Chuck Jones.

À un enfant de banlieue aliéné qui connaît la rébellion et l’herbe pour la première fois, ainsi qu’à avoir développé l’ego d’adolescent nécessaire pour vraiment croire au plus profond de votre être que le monde est celui qui a tout faux, pas vous, ce livre était comme une bombe qui explose dans ma tête. C’était comme ce que l’audition des Sex Pistols en 1977 a dû être, sombre, drôle, libre et plus qu’un peu vraiment effrayant. Je n’avais jamais rien lu d’aussi joyeusement amoral, et l’effet était aussi libérateur que terrifiant.

Vous pouvez donc bien sûr comprendre la joie avec laquelle j’ai ramassé cette chose sur la table à 50% de réduction.

Bien sûr, la chose ne pourrait jamais tenir le coup. Il ne pourrait jamais non plus retrouver la ruée de l’interdit que j’ai ressenti en le lisant pour la première fois. Mais il tient toujours son propre. Il y a des parties qui sont la perfection vertigineuse. Si jamais je deviens trop aigre pour apprécier le site d’une nonne utilisant ses pouvoirs psychiques pour faire exploser tout le monde dans la tête du paradis, je sais qu’il sera temps d’y mettre fin. Alors que le livre semble un peu adolescent et maniéré et que notre copain Jhonen n’a pas vraiment peur de frapper quelque chose directement sur le nez avec le talon de sa main, il semble toujours étonnamment subversif. Ce qui est bien dans un paysage culturel qui lance ce mot comme s’il s’agissait de putains de confettis (« Regardez, ils ont fait un drôle d’accent sur l’accent du président qui est brut ») C’est rafraîchissant de voir quelque chose qui est vraiment déformé, qui s’en fout vraiment. Personne ne va coopter de si tôt Johnny The Homicide Maniac. Il va rester en sécurité sous ma peau.

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