vendredi, novembre 29, 2024

La Banque du Canada estime que les taux d’intérêt ont besoin de plus de temps pour fonctionner, selon un procès-verbal

Les indicateurs que surveille la banque centrale dressent un « tableau mitigé » de l’inflation sous-jacente

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La Banque du Canada estime que les taux d’intérêt actuels sont suffisamment élevés pour maîtriser l’inflation, mais n’envisagera pas de les réduire tant qu’elle ne sera pas convaincue que la stabilité des prix a été rétablie.

La banque centrale a laissé son taux directeur au jour le jour à 5 pour cent le mois dernier et les banquiers centraux se demandent maintenant combien de temps encore il devra être maintenu à ce niveau, selon un résumé des délibérations qui ont conduit à la décision de maintien du 24 janvier. . Cependant, avec une inflation sous-jacente d’environ 3,5 pour cent et une croissance des salaires qui reste élevée, le conseil d’administration de la banque n’a pas vu suffisamment d’indications pour abaisser le taux directeur du financement au jour le jour.

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« L’orientation actuelle de la politique monétaire atténue les pressions sur les prix, mais il faut plus de temps pour restaurer la stabilité des prix », ont conclu les banquiers centraux, ajoutant que les membres du conseil des gouverneurs étaient d’accord sur le fait que les taux d’intérêt semblaient « suffisamment restrictifs » pour finalement atteindre leur objectif d’inflation.

Pour justifier une baisse des taux, les banquiers centraux ont déclaré qu’ils auraient besoin de preuves supplémentaires de progrès vers la stabilité des prix et d’une nette dynamique de baisse de l’inflation sous-jacente, selon le résumé des délibérations publié le 7 février.

Ils ont examiné des scénarios susceptibles d’accélérer ou de retarder une baisse des taux. Dans le premier scénario, la politique monétaire pourrait avoir un impact plus important que prévu sur les dépenses de consommation, d’autant plus que la confiance des consommateurs est déjà faible.

« Cela pourrait provoquer une contraction marquée de l’activité économique, une hausse plus importante et plus rapide du taux de chômage et des pressions désinflationnistes plus importantes que prévu », ont déclaré les banquiers centraux. « Dans ce scénario, la politique monétaire devrait probablement être assouplie plus tôt et plus rapidement que prévu. »

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En revanche, la politique monétaire devrait rester restrictive plus longtemps si l’inflation persiste plus que prévu, même en cas de ralentissement de la croissance économique.

« Cela pourrait se produire si les anticipations d’inflation à court terme restaient élevées et si la croissance des coûts unitaires de main-d’œuvre et des coûts du logement ne se modérait pas », ont conclu les banquiers centraux.

Le résumé des délibérations indique que la Banque du Canada surveille plusieurs indicateurs clés, notamment l’équilibre entre l’offre et la demande dans l’économie, le comportement des entreprises en matière de prix, les anticipations d’inflation et la croissance des salaires par rapport à la productivité.

Les banquiers centraux ont noté que les conditions du marché du travail s’amélioraient et que le comportement des entreprises en matière de prix se « normalisait », alors qu’une forte hausse des taux sur une période de 18 mois commençant au printemps 2022 continuait de se frayer un chemin dans le système.

Cependant, les membres du conseil des gouverneurs ont convenu que les indicateurs qu’ils surveillaient « dressaient un tableau mitigé » de l’inflation sous-jacente et qu’il fallait plus de temps pour que les augmentations passées des taux d’intérêt atténuent les pressions sur les prix.

« Alors que l’inflation reste trop élevée et trop généralisée, les membres ont voulu indiquer clairement dans leurs communications qu’ils étaient toujours préoccupés par la persistance de l’inflation sous-jacente. »

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Les banquiers centraux ont déclaré que la hausse des taux avait pour effet de ralentir l’économie canadienne et ils ont convenu qu’ils devaient continuer à équilibrer les risques d’un resserrement excessif avec les risques de faire trop peu pour contrôler l’inflation.

« Même si les membres ne voulaient pas rendre les conditions économiques plus douloureuses que nécessaire, ils étaient particulièrement préoccupés par la persistance de l’inflation et ne souhaitaient pas baisser les taux d’intérêt prématurément, pour ensuite devoir les relever à nouveau pour ramener l’inflation au niveau de 2 %. cible », indique le résumé des délibérations.

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Le conseil des gouverneurs de la banque centrale s’attend à ce que l’économie soit faible à court terme et ses membres ont convenu que si l’économie évoluait conformément à cette projection, cela entraînerait probablement un nouvel apaisement des pressions inflationnistes.

« Toutefois, les membres restent préoccupés par les risques pesant sur les perspectives d’inflation, en particulier la persistance de l’inflation sous-jacente », selon le résumé des délibérations.

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