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… En convalescence avec un collègue officier après avoir été blessé, des conversations sérieuses ont lieu sur le doute de soi, l’hypocrisie, les décisions prises et à prendre. Après l’avoir critiqué plus tôt pour des pensées de désertion, son ami avoue que lui aussi a eu de telles pensées. Un autre, accusé d’hypocrisie pour avoir fait taire ses convictions anti-guerre et être resté dans l’armée, l’admet et le justifie en disant que « ma lâcheté est une arme de guerre et de défense. Nous devons continuer et vivre si nous voulons voir notre soleil se lever !
Ce genre de conversation, de pensées profondes et dérangeantes de loyauté et de trahison, d’appartenance et d’amour ne se produit pas dans les nombreux romans les plus connus du front occidental. Ce n’est pas qu’il n’y ait pas eu de telles émotions, doutes ou rébellions. Il y a eu, après tout, d’énormes mutineries de soldats français et italiens. Mais les romanciers, du moins ceux que j’ai lus, n’ont pas pris pour thème ces réalités intérieures, étant pris par les externalités des tranchées plus que par le tumulte dans l’esprit de ceux qui les habitaient.
… À notre oreille moderne, endurcie par la naissance d’Hemingway, et Mailer a élevé des vues laconiques et viriles de la vie et de la mort La forêt des pendus semble souvent surmené. Il y a trop d’« horreur », « hanté », « cauchemar », « terrifié », … « angoisse ». Le mélodrame se montre, la voix et le geste surfaits du cinéma de la même époque. Les changements d’esprit et de cœur arrivent trop vite, sans croissance ni développement, comme un voilier dans des vents changeants entre les mains d’un marin inexpérimenté. A peine les voiles sont-elles pleines que le vent tourne et il y a un quasi chavirage. Il est redressé, Dieu sait comment, et puis raille, l’homme s’accrochant par chance et erreur. Puis à la ligne d’arrivée, après tout l’amour de la vie, et l’amour de Dieu, et virer de ce côté et de là, avoir une union traditionnelle de la religion et du nationalisme dans la mort, est une déception. Le voyage y est meilleur que la destination.
Mais en cette 100e année depuis le début de la Grande (terrible) guerre, Rebreanu pourrait être un écrivain moins connu à ajouter à votre liste.
Soit dit en passant, quelque 300 000 Roumains sont morts sur le front de l’Est, ce qui, en pourcentage de la population, les place à la troisième place avec environ 8,5%, après l’empire ottoman à 15% et la Serbie à 18%. En vétérinaire blessé cynique chez Bertrand Tavernier La vie et rien que, corbeaux, criant le nombre de morts français et allemands : « Nous gagnons ! Nous gagnons !
– Voir plus à: http://www.allinoneboat.org/2014/07/1…
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