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La version suivante de cet essai a été utilisée pour créer ce guide : Woolf, Virginie. « Artisanat. » La mort du papillon de nuit et autres essais. Projet Gutenberg Australie. http://gutenberg.net.au/ebooks12/1203811h.html#ch-25.
Notez que toutes les citations entre parenthèses renvoient au numéro de paragraphe dans lequel la citation apparaît.
Woolf commence son essai en annonçant son titre « Artisanat » et en déclarant qu’il est impossible de discuter des mots à côté de l’idée d’artisanat. Elle donne au terme « artisanat » deux significations importantes : premièrement, fabriquer des « objets utiles à partir de matière solide » et deuxièmement, l’acte de tromperie (1). Elle annonce que les mots ne souscrivent à aucune de ces définitions de l’artisanat. Elle explique que les mots ne sont pas utiles parce qu’ils ne sont pas simples ou clairs. Les mots au contraire, selon Woolf, invitent un certain nombre de sens et de définitions possibles qui font vagabonder nos esprits. Elle utilise l’exemple du Guide Michelin et de ses symboles pour montrer comment les gens ont navigué en utilisant des mots pour atteindre l’utilité.
Les mots aussi, affirme Woolf, disent la vérité. Elle dit que « le seul test de vérité est la durée de vie » et souligne la persistance du langage comme preuve que les mots sont les « plus vrais » (4). Elle demande à son auditoire quel est le bon usage des mots, et explique que les mots sont différents lorsqu’ils viennent « tout droit d’un cerveau humain » (5). Elle note que les mots ont le pouvoir de transformer une personne en texte qu’ils produisent.
Woolf poursuit en disant que l’une des caractéristiques les plus intrigantes des mots est leur capacité à suggérer ou à évoquer. Elle donne des exemples de la façon dont certains mots nous rappellent d’autres mots et de la façon dont nous établissons constamment et inconsciemment ces connexions. Elle pose une autre question à son auditoire : « Comment pouvons-nous combiner les mots anciens dans des ordres nouveaux pour qu’ils survivent, pour qu’ils créent de la beauté, pour qu’ils disent la vérité ? (6). Woolf affirme que cette tâche est plus difficile qu’on ne le pense, car il est impossible d’enseigner des mots : « ils sont les plus fous, les plus libres, les plus irresponsables, les plus inenseignables de toutes les choses » (8).
Continuant à discuter de la nature des mots, Woolf soutient qu’il existe déjà dans le dictionnaire des œuvres précieuses de la littérature anglaise, mais qu’il s’agit simplement de les mettre dans le bon ordre pour atteindre la grandeur. Elle dit qu’il est inutile d’essayer de contraindre les mots avec la logique et que seules quelques règles simples comme la grammaire et l’orthographe suffiront. Elle fait l’éloge de la variabilité, de la capacité et du sens de la démocratie des mots ; elle termine l’essai en affirmant que la créativité dans les mots vient quand on « fait une pause » et se calme dans l’obscurité (10).
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