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OTTAWA — Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, affirme que la banque centrale ne peut pas résoudre la crise du logement avec les taux d’intérêt parce que la cause profonde est une pénurie d’offre.
Macklem a comparu jeudi devant les députés du comité des finances à la suite de la décision sur les taux d’intérêt de la semaine dernière et a été confronté à de nombreuses questions sur l’abordabilité du logement.
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Le gouverneur a reconnu que les taux d’intérêt élevés alimentent la hausse des coûts du logement, mais il a noté que l’inflation des prix du logement a été élevée à la fois en période de taux d’intérêt bas et élevés.
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« Vous n’allez pas résoudre le problème du logement avec des taux d’intérêt bas, ni avec des taux d’intérêt élevés. Nous avons essayé les deux. Et nous avons connu une forte inflation des prix du logement », a déclaré Macklem.
Les taux d’intérêt élevés ont augmenté le coût de souscription ou de renouvellement d’un prêt hypothécaire et ont rendu plus coûteux pour les promoteurs d’obtenir un crédit pour construire des maisons.
Cependant, les faibles taux d’intérêt font également grimper les coûts du logement en stimulant davantage la demande de logements. Alors que les gens se précipitent pour acheter une maison dans un environnement où les taux sont plus bas, les prix augmentent à leur tour.
Macklem a déclaré que le gouvernement devrait se concentrer sur l’augmentation de l’offre de logements pour améliorer l’abordabilité, et prévient que les politiques qui augmentent la demande ne feront qu’aggraver cette situation.
La semaine dernière, la Banque du Canada a continué de maintenir son taux d’intérêt directeur à 5 pour cent et a indiqué qu’elle commençait à réfléchir au calendrier des réductions de taux. La plupart des économistes s’attendent à ce que la banque centrale commence à réduire ses taux d’intérêt vers le milieu de l’année.
Toutefois, le rythme auquel l’inflation diminuera dans les mois à venir pourrait affecter ce calendrier.
La Banque du Canada a désigné la hausse rapide des coûts du logement comme la principale raison pour laquelle l’inflation est toujours supérieure à l’objectif de 2 pour cent.
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Le taux d’inflation global du Canada était de 3,4 pour cent en décembre. Pendant ce temps, les prix du logement ont augmenté de 6 pour cent par rapport à l’année dernière.
Les prix des loyers au Canada ont grimpé en flèche l’année dernière alors que l’offre avait du mal à suivre la demande, ce qui a conduit au taux d’inoccupation national le plus bas jamais enregistré depuis que la Société canadienne d’hypothèques et de logement a commencé à suivre ces données en 1988.
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L’agence fédérale du logement a déclaré mercredi dans un rapport que le taux d’inoccupation des appartements locatifs construits à cet effet était de 1,5 % au cours des deux premières semaines d’octobre 2023, lorsqu’elle a mené son enquête annuelle.
Ce chiffre est en baisse par rapport au taux de 1,9 pour cent enregistré un an plus tôt, qui représentait à l’époque le taux d’inoccupation national le plus bas depuis plus de deux décennies.
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