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Les Pensées (ou « Pensées ») sont un recueil d’écrits de Blaise Pascal, l’un des grands philosophes et mathématiciens du XVIIe siècle. Pascal était un fervent croyant de la religion chrétienne. Les Pensées étaient destinées à défendre le christianisme, mais Pascal mourut avant que le livre puisse être entièrement édité et publié. Ainsi, les Pensées sont une suite de fragments. Pascal était notoirement ascétique, prenant souvent des positions extrêmes sur la façon dont le christianisme exigeait des chrétiens qu’ils rejettent complètement le monde. Pascal n’était pas un théologien de formation professionnelle ni un philosophe systématique ; malgré son génie, le livre, même s’il était correctement organisé, n’était pas conçu comme un grand traité.
Pascal met l’accent sur un certain nombre de thèmes dans les Pensées. Il se concentre sur la dépravation naturelle des êtres humains. Il soutient, entre autres choses, que les humains se soucient excessivement d’eux-mêmes, que le soi, s’il n’est pas contrôlé, détruira l’individu et que personne ne peut être racheté du soi sans l’aide de Dieu. Seule la grâce de Dieu suffit à réaliser le salut. Pascal soutient également que malgré la misère de l’homme, parce qu’il est créé à l’image de Dieu, il possède de la grandeur et de quoi être vraiment fier. Il voit le péché de l’homme comme une raison de haïr l’humanité, mais il voit la ressemblance de l’homme avec Dieu comme une raison d’aimer l’humanité. Et il soutient constamment tout au long de ses Pensées que ce n’est que lorsque l’on accepte la double nature de l’humanité, l’obscurité et la lumière, que l’on peut vraiment donner un sens au monde.
Pascal aborde également certaines questions sociales, politiques et morales. Il formule quelques critiques passagères du comportement des dirigeants de l’Église catholique, même s’ils maintiennent la vérité de leur théologie. Il affirme que toute la moralité est conventionnelle et basée sur le pouvoir humain de maintenir l’ordre social. Pascal affirme que la coutume motive la plupart de nos actions. Il exprime son mépris pour une culture générale consistant à se désintéresser des questions ultimes et à ignorer la gravité de son destin éternel.
Pascal s’intéresse constamment à la relation entre la foi et la raison. Pascal pense qu’il faut utiliser les deux ensemble, mais la raison seule ne peut amener personne à la foi. En fait, lorsqu’il s’agit de croire au surnaturel, la raison ne peut que s’opposer aux contre-arguments : elle ne peut pas amener une âme au salut. Seul Dieu peut faire cela.
Il existe cependant une exception partielle. La partie la plus célèbre des Pensées est le Pari de Pascal. En bref, le Pari de Pascal est un argument probabiliste en faveur de l’existence de Dieu. En supposant que la croyance en Dieu amène quelqu’un au paradis et que l’incrédulité envoie quelqu’un en enfer, il est rationnel de « parier » en croyant si Dieu. Si Dieu n’existe pas, alors la croyance ou l’incrédulité n’a aucun coût. Mais si Dieu existe, la croyance présente de grands avantages et l’incrédulité, de grands coûts. Ainsi, dans l’ensemble, il est plus rationnel de croire en Dieu. Pascal pense que faire le pari est inévitable et que même si la croyance ne peut pas venir à un homme par la seule volonté, s’il est convaincu par le pari, il peut commencer à s’engager dans la pratique chrétienne jusqu’à ce que sa croyance commence à s’infléchir autour de ses pratiques.
Les Pensées sont souvent publiées avec plusieurs essais brefs mais mieux organisés de Pascal, tels que Discussion avec Monsieur de Sacy (qui discute de la relation entre la compréhension de la réalité et la relation entre la foi et la raison), L’Art de persuasion (qui explique comment raisonner effectivement) et Écrits sur la grâce (qui tracent un juste milieu augustinien entre le calvinisme/luthéranisme et le molinisme en ce qui concerne le libre arbitre, le péché et la prédestination).
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