Description du résumé et du guide d’étude d’Oresteia


Cette trilogie de pièces de théâtre, écrite plusieurs années avant notre ère, met en scène l’un des mythes les plus anciens et les plus significatifs sur le plan culturel de la civilisation grecque antique : comment une série de meurtres motivés par la vengeance/le pouvoir dans la famille du roi Agamemnon de Mycènes conduit finalement à l’établissement du roi Agamemnon de Mycènes. de justice démocratique (par opposition à la justice naturelle). L’un des rares exemples complets survivants du drame grec classique, la trilogie est peuplée de personnages archétypaux, dont les actions explorent des thèmes liés à la nature et au but de la vengeance, et à la relation entre l’humanité et la spiritualité (les dieux).

L’Orestie se déroule plusieurs années après la guerre de Troie, au cours de laquelle Agamemnon, roi de Mycènes et général de l’armée grecque, combattit aux côtés d’autres rois/généraux grecs pour détruire la ville de Troie. Ils cherchaient à se venger de Pâris, prince de Troie, pour avoir kidnappé Hélène, la belle épouse de Ménélas, un autre roi/général. Alors qu’elles tentaient de naviguer vers Troie, les armées grecques découvrirent qu’il n’y avait pas de vent. La déesse Artémis dit alors à Agamemnon que le seul moyen pour lui d’obtenir un vent favorable était de lui sacrifier sa fille. Culpabilisé, Agamemnon fit néanmoins ce que la déesse lui disait et, ce faisant, déclencha la colère de sa femme Clytemnestre qui, alors qu’il était en guerre, préparait sa propre vengeance.

La première pièce de la trilogie, intitulée Agamemnon, se déroule plusieurs années après ces événements. Clytemnestre a comploté par vengeance la mort d’Agamemnon tout au long de son absence et a entamé une relation adultère avec Égisthe, un parent d’Agamemnon (qui a ses propres raisons de se venger du roi). Quand Agamemnon revient enfin, emmenant avec lui une princesse troyenne capturée comme maîtresse, Clytemnestre met ses plans à exécution. Elle séduit Agamemnon en lui faisant croire qu’il est le bienvenu et que tout va bien à la maison, mais alors qu’il prend un bain, elle le massacre avec une hache. Peu de temps après, elle tue la princesse troyenne. Alors qu’Égisthe tente de s’attribuer le mérite de ce qu’ils ont fait, Clytemnestre le presse de parler calmement, affirmant que leur royaume longtemps troublé peut désormais vivre en paix.

La deuxième pièce de la trilogie, The Libation Bearers, se déroule plusieurs années après les événements de la première pièce. Oreste rentre d’exil avec l’intention de se venger du meurtre de son père. Il rencontre sa sœur Electre, aigrie et en deuil, qui l’encourage à tuer Clytemnestre et Égisthe. Oreste met en branle un complot, attire Égisthe vers une mort humiliante et, après une intense confrontation avec Clytemnestre, la tue également. Il déclare que les procès de sa famille sont terminés, mais découvre ensuite qu’il est poursuivi par les Euménides, anciennes déesses de la justice naturelle qui considèrent ce qu’il a fait (un fils tuant sa mère) comme le plus odieux de tous les crimes. Oreste s’enfuit et les Euménides le poursuivent.

La troisième pièce de la trilogie, Les Euménides, se déroule également plusieurs années plus tard. La poursuite d’Oreste l’a amené, ainsi que les Euménides, au point d’un épuisement désespéré. Oreste crie au dieu Apollon pour lui demander conseil. Le dieu apparaît et lui dit de demander justice au temple d’Athéna, la déesse de la justice, à Athènes. Oreste se rend à Athènes, toujours poursuivi par les Euménides. Athéna elle-même apparaît, écoute leurs histoires respectives et crée un panel de juges humains (l’Aéropagus) pour entendre et juger l’affaire. Lorsque le vote de l’Aéropage s’avère être une égalité, Athéna donne le vote final en faveur d’Oreste, qui est libéré de la poursuite tortueuse des Euménides. Il proclame son intention de vivre paisiblement ses jours puis s’en va. Athéna persuade les Euménides d’accepter une place moins vicieuse et hostile dans le panthéon des dieux et dans le processus de recherche de justice, puis nomme l’Aéropage comme ses représentants terrestres, l’incarnation de la justice humaine ultime dans le monde.



Source link -2