Chris Varcoe : La croissance démographique rapide a exercé une pression sur les prix des logements, les loyers, les hôpitaux et les écoles
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L’Alberta a connu l’année dernière sa plus forte augmentation de population depuis plus de quatre décennies et, alors que des points de pression continuent d’apparaître, la première ministre Danielle Smith affirme que la province prendra des mesures pour y remédier.
Pendant ce temps, une autre phase du Campagne L’Alberta appelle est attendu en 2024, cette fois-ci visant à attirer des travailleurs qualifiés dans la province à mesure que l’économie continue de se développer.
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« Nous avons un marché un peu unique. Et je pense que nous avons la capacité de continuer à accueillir des gens ici », a déclaré Smith dans une interview de fin d’année.
« C’est l’endroit où il faut être. »
La population de la province a été grandir rapidement au cours des deux dernières années.
Entre juillet et septembre, le nombre de résidents a augmenté de 61 000, dont 39 000 nouveaux arrivants internationaux et 17 000 personnes venues d’autres régions du pays.
L’attrait de la Colombie-Britannique et de l’Ontario a été notable, la province menant une campagne ciblée pour attirer les gens ici en vantant la qualité de vie et les prix des logements plus abordables.
La population globale de la province a augmenté d’environ 194 000 habitants au cours des 12 mois précédents et dépasse désormais 4,7 millions, reflétant un taux de croissance annuel de 4,3 pour cent – le niveau le plus rapide observé depuis 1980.
Le solde migratoire interprovincial, qui était négatif de 2016 à 2021, s’est fortement inversé au cours des deux dernières années, tandis que la migration internationale est robuste, s’inscrivant dans une tendance nationale.
Les prix des logements et les loyers ont décollé dans la province, tandis que les hôpitaux et les écoles ont également ressenti l’effet de la hausse de la demande.
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Alors, l’Alberta était-elle prête pour le boom démographique de 2023 ?
« Je ne sais pas si tu pourras un jour être vraiment prêt. Je veux dire, (les anciens premiers ministres) Lougheed ont vécu cela dans les années 70, Klein l’a vécu après la récession des années 90. Stelmach en a fait l’expérience au milieu des années 2000. Et nous le vivons à nouveau maintenant », a déclaré Smith.
« Je pense que nous commençons à voir des pressions sur le marché immobilier, mais je constate également que tout le monde travaille ensemble pour y remédier. »
Le premier ministre a souligné un rebond des mises en chantier, qui ont augmenté de 29 pour cent en novembre par rapport à la même période il y a un an.
Le Calgary Real Estate Board a rapporté mardi que le prix de référence d’une maison dans la ville avait dépassé 570 000 $ en décembre, soit 10 pour cent de plus qu’un an plus tôt, même si les taux d’intérêt grimpaient.
Les loyers des appartements ont bondi de 10,4 pour cent en décembre pour atteindre une moyenne de 2 081 $ à Calgary, selon Rentals.ca.
« Il est assez évident que nous ressentons la pression. Le délai d’exécution a été très rapide », a déclaré Janet Lane, directrice des compétences, de l’innovation et de la productivité à la Canada West Foundation.
« Je ne pense pas que nous étions prêts pour cela, et je ne pense pas que nous soyons encore tout à fait prêts pour cela. »
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Face aux pressions croissantes sur les coûts du logement, le NPD de l’Alberta a demandé à la province de adopter un plafond temporaire de loyerune idée que l’UCP a rejetée.
« Tout le monde dans cette province mérite un chez-soi sûr et abordable. » » a déclaré le porte-parole du NPD en matière de logement, Janis Irwin, dans un communiqué de presse le mois dernier.
Le premier ministre a déclaré que la province souhaite créer un environnement dans lequel les approbations de nouveaux logements et de logements locatifs peuvent avoir lieu efficacement.
Les grands projets, comme Le complexe intégré de craquage d’éthylène et de dérivés de Dow, d’une valeur de 9 milliards de dollarset plusieurs investissements agroalimentaires dans le sud de l’Alberta, attirent les investissements et stimulent la croissance de l’emploi, a-t-elle ajouté.
De tels projets agissent comme un aimant, attirant davantage de personnes vers la province pour y travailler.
« Quand des gens viennent, ils ont des familles qui les accompagnent et donc il faut construire de nouvelles écoles, on met plus de pression sur les routes, donc il faut faire plus de travaux routiers. . . Nous constatons une pression sur notre système hospitalier », a déclaré le premier ministre.
« Les écoles, les hôpitaux, les routes, le logement – ce seront les principales choses sur lesquelles nous devons nous assurer de garder une longueur d’avance. »
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La forte croissance démographique devrait se poursuivre en 2024.
Le Conference Board du Canada prévoit que la population de l’Alberta augmentera de 3,9 pour cent cette année.
« Calgary, Edmonton et l’Alberta en général ont eu des prix de l’immobilier très élevés par rapport aux normes nationales et une économie décente, donc les gens ont déménagé là-bas », a déclaré mardi l’économiste principal du conseil d’administration, Robin Wiebe.
« Nous attendons toujours la même chose, mais pas aussi lourdement. »
Trevor Tombe, économiste à l’Université de Calgary, a déclaré que le boom démographique de l’Alberta s’est traduit par une augmentation des recettes fiscales des particuliers pour les coffres de la province, mais également par une demande accrue de services publics.
Tous les niveaux de gouvernement s’efforcent de modifier les politiques restrictives en matière de logement dans le pays, tandis que davantage doit être fait pour éliminer les obstacles entourant la mobilité des travailleurs qualifiés, comme la reconnaissance des diplômes de formation d’autres provinces, a-t-il déclaré.
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« Même s’il est peu probable que le taux de croissance démographique incroyablement élevé que nous avons observé en 2023 se poursuive. . . Le fait que l’Alberta soit en tête du pays en termes de taux de croissance démographique est une réalité qui nous accompagnera pendant un certain temps », a déclaré Tombe.
Quant à une nouvelle initiative visant à attirer plus de gens en Alberta, l’UCP a promis, lors de la campagne électorale de l’année dernière, de créer un programme et d’offrir au moins 1 200 $ aux nouveaux arrivants qui déménagent dans la province pour occuper des emplois désignés à forte demande, tels que les soins de santé et métiers.
Le programme, que le parti a appelé le L’Alberta appelle une prime à la signature, a été estimé à 17 millions de dollars. Smith a déclaré que plus de détails seraient dévoilés lors du prochain budget provincial.
« Nous avons besoin de travailleurs qualifiés », a-t-elle ajouté.
« Nous savons que pour gérer cette croissance, nous devons recruter davantage de chaudronniers, de mécaniciens de chantier, d’électriciens et de soudeurs. Ce sera notre opportunité de dire au reste du pays que nous aimons les professions et les métiers. , et nous vous voulons ici.
Chris Varcoe est un chroniqueur du Calgary Herald.
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