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De la guerre (Vom Kriege) est l’une des plus grandes œuvres de stratégie et de théorie militaires de l’histoire, parmi de grandes œuvres telles que L’Art de la guerre. De la guerre a été écrit par le général prussien Carl von Clausewitz à la suite des guerres napoléoniennes. Clausewitz avait été stupéfait de voir à quel point Napoléon avait dominé l’Europe et comment il avait semblé changer la nature de la guerre moderne, créant une guerre à plus grande échelle que l’Europe n’avait sans doute jamais connue. Ainsi, l’un des objectifs de On War est de décomposer la guerre en ses éléments constitutifs afin qu’une théorie globale de la guerre puisse être développée.
Clausewitz a écrit à l’époque des grands États-nations impériaux en Occident, avant l’avènement d’un gouvernement démocratique généralisé et après la période médiévale. Ainsi On War concerne les conflits militaires entre États. Il ne parle pas des conflits de guerre civile, de rébellion, de sécession ou de terrorisme. Clausewitz se concentre sur les questions classiques du combat sur le terrain, de la formation de l’armée, de la relation entre les batailles et les guerres, du caractère des chefs militaires et des troupes, etc.
On War contient plusieurs idées cruciales. Dès le début, Clausewitz souligne le contraste entre les aspects physiques et moraux de la guerre. Les aspects physiques sont tous ces éléments qui composent la matière. Les aspects moraux de la guerre concernent les attitudes, les traits de caractère et l’esprit de tous les êtres humains impliqués dans un conflit, des dirigeants, des soldats et de l’État. Cette distinction est vitale pour Clausewitz car il soutient que les forces morales ont été ignorées par les théoriciens militaires alors qu’elles comptent souvent bien plus que les forces physiques. Clausewitz se concentre donc sur les forces morales de manière très détaillée, comme le concept d’« audace » qui convient mieux aux soldats qu’aux généraux, et l’idée de « génie » militaire qui n’est exigé que des commandants.
Clausewitz est bien connu pour affirmer que la guerre n’est pas une fin en soi mais une extension de la politique jusqu’à la violence ouverte comme une tentative d’imposer sa volonté à l’adversaire. La raison peut être comprise à la lumière de l’accent mis par Clausewitz sur la morale. Car le physique est au service des objectifs intentionnels et de l’énergie des peuples, des dirigeants et des armées. Si un camp parvient à briser la volonté de l’autre, il peut rapidement gagner n’importe quelle guerre. Malgré cela, la force physique finira par submerger tout pouvoir moral dans une mesure suffisamment grande. La force du nombre, par exemple, peut prendre le pas sur tout autre aspect de la guerre si la disproportion entre les deux camps est suffisamment grande.
Ce guide d’étude couvre le volume I de Vom Kriege, qui contient les livres I à IV (il y en a huit au total). Le livre I, Sur la nature de la guerre, est le plus théorique, exposant les principales définitions, termes techniques et concepts théoriques. Le livre II, Sur la théorie de la guerre, explique comment théoriser la guerre. Le livre III, De la stratégie en général, explique l’idée de stratégie, c’est-à-dire le but de la guerre dans son ensemble. Le Livre IV, Le Combat, explique la structure de la bataille, c’est-à-dire les événements concrets qui composent une guerre et qui sont les éléments clés de la stratégie.
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