lundi, décembre 23, 2024

Adam Zivo : Ne vous laissez pas tromper par les libéraux. L’économie va pire qu’on le dit

En minimisant les données par habitant, le gouvernement Trudeau cache l’anémie économique du Canada derrière un boom de l’immigration

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Les dernières données sur le PIB de Statistique Canada montrent que notre économie a diminué de 1,1 pour cent au troisième trimestre 2023. Même si ce chiffre donne déjà à réfléchir, la réalité est bien pire que beaucoup ne le pensent, car ces données ne tiennent pas compte du fait que la croissance économique est artificiellement gonflée par une forte immigration.

Une fois pris en compte la croissance démographique, il est clair que notre niveau de vie diminue à un rythme sans précédent, ce que le gouvernement fédéral semble heureux d’ignorer. Ce problème persistera presque certainement jusqu’à ce que le public commence à comprendre l’économie par habitant et exige des indicateurs économiques plus précis de la part de ses dirigeants politiques.

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Ce changement de mentalité ça ne devrait pas être difficile à faire.

Le PIB d’un pays est déterminé par la taille et la productivité de sa population. Imaginez que vous gouvernez un village de 100 habitants où chaque individu produit 1 $ de valeur économique par an — le PIB annuel de votre village est donc de 100 $.

Si vous souhaitez augmenter le PIB de votre village – disons jusqu’à 150 $ – vous devez soit augmenter votre population, soit améliorer la productivité des résidents existants (ou une combinaison des deux).

Disons que vous atteignez votre objectif de croissance uniquement en améliorant la productivité et que votre village compte désormais 100 habitants gagnant 1,50 $ par an. C’est un excellent résultat car vos citoyens sont devenus 50 pour cent plus riches.

Prenons maintenant le contraire et disons que vous comptez uniquement sur la croissance démographique pour atteindre votre objectif de PIB, ce qui signifie que vous avez désormais 150 villageois produisant 1 dollar par an. Il s’agit d’un résultat sous-optimal mais acceptable, car même si les villageois ne s’enrichissent pas, ils ne s’appauvrissent pas non plus.

Mais imaginons maintenant que la population de votre village double et que les habitants commencent à gagner seulement 0,75 $ par an. Alors que vous atteignez toujours votre objectif de PIB de 150 dollars, chaque personne de votre village s’est en réalité appauvrie.

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Imaginez maintenant que vous décidiez d’ignorer l’appauvrissement de vos citoyens et que vous vous concentriez plutôt sur la croissance du PIB global en augmentant rapidement la population, même si cela se fait au détriment du revenu par habitant. Ce serait vraiment mauvais, non ? Et cela passerait à côté de points vraiment évidents sur la nature de la croissance économique, n’est-ce pas ?

Eh bien, bienvenue au Canada.

Nous avons la mauvaise habitude de gonfler nos réussites économiques en ignorant les impacts de la croissance démographique. Ce problème ne nous est pas propre – de nombreux pays favorisent le PIB global tout en minimisant les indicateurs par habitant – mais les effets de distorsion sont plus importants dans le contexte canadien, car notre population a augmenté plus rapidement que celle de la plupart des autres pays développés.

Par exemple, entre 2011 et 2015, Canada et le États-Unis a connu des taux de croissance annuels du PIB réel presque identiques (environ 2,15 pour cent) — mais la population du Canada a augmenté légèrement plus rapidement que celle des États-Unis (un pourcent contre 0,85 pour cent), ce qui signifie que les Américains nous ont légèrement surpassés par habitant.

Ensuite, le gouvernement Trudeau est arrivé au pouvoir et, grâce à l’immigration, a stimulé notre taux de croissance démographique à environ 1,3 pour cent. Même si cela a stimulé le PIB global, cela a dissimulé une stagnation économique croissante.

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En 2019, juste avant la pandémie, le PIB réel du Canada a augmenté de 1,9 pour cent, ce qui suggère que l’économie se portait bien et que la croissance n’avait pratiquement pas ralenti depuis la fin des années Harper. En fait, se concentrer exclusivement sur le PIB global durant cette période aurait donné l’impression que le Canada était un des pays les plus performants du G7 et connaissait une croissance plus rapide que la France et la Grande-Bretagne.

Mais une grande partie de cette croissance n’était qu’un mirage provoqué par l’immigration. Si l’on examine les chiffres par habitant, non seulement les taux de croissance du Canada ont ralenti de 50 % par rapport au début des années 2010, mais les avantages du pays par rapport à ses pairs ont généralement disparu.

Ainsi, même avant la pandémie, l’économie canadienne cachait son anémie derrière un boom de l’immigration.

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Mais la situation a véritablement explosé au cours de la dernière année, lorsque notre taux de croissance démographique a atteint un taux sans précédent de 3,15 pour cent. Pour situer le contexte, le Canada est désormais le neuvième pays à la croissance la plus rapide au mondedevant la plupart des pays d’Afrique subsaharienne et en étroite concurrence avec l’Ouganda.

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Pour que les Canadiens connaissent une augmentation de leur niveau de vie dans ces circonstances, notre taux de croissance global du PIB réel doit être supérieur à 3,15 pour cent – ​​mais il est loin de ce seuil. Même le prévisions économiques optimistes du début de cette annéequi estimait une croissance du PIB réel de 1,4 en 2023, dissimulait une contraction économique par habitant d’environ 1,85 pour cent.

UN rapport récent de la Banque Nationale du Canada estime que la contraction de 1,1 pour cent du PIB réel à laquelle nous avons assisté cet automne équivaut en réalité à une contraction de 4,4 pour cent en termes par habitant – que la banque a qualifiée de « sans précédent en dehors d’une récession ».

Cela devrait nécessiter une intervention majeure repenser notre stratégie économiqueainsi que une nouvelle approche de la façon dont nous discutons de notre croissance — c’est pourquoi, depuis un an, les analystes économiques ont préconisé que le gouvernement fédéral accorde plus d’attention à la croissance par habitant.

Pourtant, ce plaidoyer est tombé dans l’oreille d’un sourd. Le gouvernement Trudeau reste déterminé à créer l’illusion d’une résilience économique en augmentant le PIB global au détriment du portefeuille des Canadiens.

Alors maintenant, il incombe à tout le monde de normaliser les indicateurs par habitant qui montrent les véritables coûts de notre modèle de croissance à forte immigration et à faible productivité. Ce n’est qu’à ce moment-là que le jeu d’escroquerie du gouvernement fédéral pourra devenir intenable.

Poste National

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