Nohow on: Résumé de trois romans et guide d’étude descriptif


« Nohow On » est l’une des dernières œuvres de Samuel Beckett et comprend trois « romans », dont la forme se rapproche plus des nouvelles : « Company », « Ill Seen Ill Said » et « Worstward Ho ». Ces œuvres, à la fois individuellement et en tandem, explorent divers thèmes, du confinement et de la mémoire à la solitude et à l’existence, en passant par la mort et, bien sûr, le processus d’écriture lui-même.

Dans « Company », un homme est allongé sur le dos dans une pièce sombre et une voix lui vient de l’obscurité, commençant à raconter à la fois ce qui lui arrive en ce moment (à savoir, être allongé sur le dos dans une pièce sombre) ainsi que ses pensées et ses souvenirs de sa vie antérieure. Ceux-ci varient de moments avec sa mère, à l’expérience de son père lors de la naissance de son fils, à des moments passés avec un amant, etc. À la fin de l’histoire, l’homme commence à ramper à travers la pièce, inventant un auditeur pour son histoire, à qui l’histoire peut réellement appartenir, et tombe à plusieurs reprises en rampant. Finalement, il est, dit le récit, comme il l’a toujours été : seul.

« Ill Seen Ill Said » décrit les derniers jours d’une vieille femme seule dans une cabane. La femme se souvient également de son passé, bien que d’une manière beaucoup plus abstraite que l’homme de la première histoire. Ses souvenirs sont pour la plupart des images : d’une silhouette noire sur la neige, de pierres tombales, d’agneaux. La nature joue un rôle primordial dans ce roman, et c’est le moins sombre des trois, car la synthèse de la femme dans son environnement et son saignement dans la nature évoquent une sorte de joie.

Enfin, « Worstward Ho » n’a pas de protagoniste en soi, mais est plutôt une exploration de la métafiction et du processus d’écriture, dans la mesure où le lecteur joue un rôle actif dans la création d’un récit, qui n’est jamais vraiment un récit, mais seulement une progression de la création. , dirigé par Beckett. Ici, l’écriture ne fournit que des éléments de base tels qu’« un corps » ou « un lieu », et le lecteur doit établir les liens par tous les moyens possibles. En tant que telle, l’œuvre constitue une exploration importante de l’expression artistique dans un univers aléatoire.



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