Le système Epic des années 80 projette toujours une longue ombre, et vous pouvez le ressentir dans ce coffret de démarrage Legions Imperialis. En plus d’être décrit comme « Epic Scale » (ce qui n’est pas entièrement vrai, car les modèles originaux sont plus petits), c’est une lettre d’amour claire à des jeux comme Space Marine et Epic 40,000. Crucial, tactique et d’une portée stupéfiante, c’est une version glamour de tout ce que ses prédécesseurs voulaient être.
C’est quelque chose que les fans attendent depuis des années et ils apprécieront certainement le résultat. Mais le starter set Legions Imperialis est-il un bon endroit pour lancer les choses pour les vétérans et les nouveaux arrivants ? Eh bien, en quelque sorte. Bien que cela vous plonge au cœur d’un jeu convaincant (bien que swinguant), il y a place à amélioration avec le coffret lui-même.
Caractéristiques et conception
Joueurs | 2 |
Âge | 12+ |
Type de jeu | Jeu de guerre |
Genre | Science-fiction |
Dure | 120 – 180 minutes |
Complexité | Haut |
- De vastes armées à une échelle minuscule (épique)
- Contient 223 miniatures
- Le coffret est livré avec un livret de règles de base
Cette boîte Legions Imperialis est votre set de démarrage standard, sauf son nom ; il comprend le livret de règles de base, des dés, des bâtons de tir, des marqueurs d’impact et une gamme impressionnante de modèles qui peut être transformé en deux armées distinctes à utiliser sur un petit théâtre de guerre.
Il y a une raison à cela’peut.’ Je passe en revue ici le kit de démarrage Legions Imperialis, mais comme on peut s’y attendre de la part de Games Workshop, ce n’est que la pointe de l’iceberg… il existe de nombreuses figurines supplémentaires que vous pouvez acheter pour agrandir votre armée. Et du bon travail aussi ; chaque unité a un coût en points et les règles vous recommandent de déployer des armées de 3 000 points, mais le contenu total des deux forces dans le set de départ représente moins de la moitié de ce montant. Il convient également de noter que même si les règles suggèrent de jouer avec un terrain rempli de terrain pour ajouter un intérêt stratégique aux batailles, rien de tout cela n’est fourni dans la boîte. Bien que cela ne soit pas inhabituel en soi (de nombreux produits Games Workshop ne comportent pas de décor), il convient de noter que vous devrez tout fournir vous-même.
Pire encore, la seule armée légale que vous pouvez aligner avec le set de démarrage totalise environ 350 points. Pour contourner ce problème, il existe un téléchargement sur le site de la communauté Warhammer – il n’est même pas dans la boîte – avec une configuration d’armée spéciale et un scénario qui permet à deux joueurs de s’affronter avec chacun la moitié du contenu de la boîte. Mais ce n’est pas légal dans la plupart des formes de jeu.
Quoi qu’il en soit, les joueurs potentiels doivent comprendre que cette boîte leur laisse beaucoup d’achats loin d’une force complète.
Quoi qu’il en soit, pivotons et parlons de ces miniatures un instant. Fondamentalement, vous ne jouez pas à un titre de Games Workshop uniquement pour le gameplay – vous y jouez pour les miniatures et le spectacle. En ce qui concerne le premier cas, la situation est mitigée. Les Titans sont toujours aussi spectaculaires et les minuscules chars sont une merveille de miniaturisation, mais j’ai l’impression que l’infanterie manque de détails et de caractère et que tout est un cauchemar d’une complexité microscopique à construire (même si j’apprécie que tout le monde ne soit pas d’accord – nos Tabletop & Le rédacteur en chef de Merch, Benjamin, est plutôt séduit par les sculptures d’infanterie).
Mais une fois que c’est sur la table, l’ampleur de la chose est incroyablement impressionnante, rappelant les vastes proportions de Titans alors qu’ils traversent des bâtiments en ruine et enjambent, ou sur, la multitude de batailles féroces pour des objectifs qui se déroulent sous eux.
Il convient de noter que Legions Imperialis n’est pas une extension d’Adeptus Titanicus ni d’Aeronautica Imperialis, même si les modèles de ces jeux sont pleinement utilisables ici. Il s’agit plutôt d’un jeu mécaniquement distinct à part entière. Les joueurs familiers avec ces systèmes devront donc désapprendre.
Gameplay
- Le système d’ordres cachés récompense les réflexions prospectives et les bonnes réflexions
- Les énormes différences de pouvoir entre les unités rendent la stratégie à la fois intéressante et problématique
- Tout votre travail acharné peut être, et est souvent, annulé par les dés
Comme on peut s’y attendre de la part de Games Workshop, Legions Imperialis est un jeu assez complexe. Les règles de base ne sont pas si longues et le déroulement de chaque tour est assez simple à comprendre, mais il y a beaucoup de diablerie dans les détails. Chaque unité dispose de plusieurs options d’armes, chacune avec ses propres règles spéciales qui s’ajoutent aux bonus de l’unité et, dans certains cas, des règles spéciales pour la faction dans son ensemble. Cela prend un certain temps pour comprendre, et vos premiers jeux seront probablement assez lents.
Cependant, une fois que vous serez dans le bain, vous pourrez comprendre à quoi cela sert. Chaque tour commence avec les joueurs attribuant secrètement des jetons d’ordre face cachée à toutes leurs unités, et ces ordres cachés offrent ce qui semble être une vision plus réaliste du chaos de la bataille. Les armées peuvent être lourdes, surtout dans le feu de l’action, et cela est bien représenté ici.
La plupart des titres de Games Workshop ont une approche stratégique et tactique qui tourne autour de la prédiction de la portée et d’une hiérarchie pierre-papier-ciseaux de certains types d’unités qui réussissent mieux contre d’autres, et cela fait partie intégrante de Legions Imperialis. Dans ce cas, cela se reflète dans les options d’armes de la plupart des unités. Les chars sicariens, par exemple, peuvent être équipés d’une arme principale efficace contre les blindés et les unités volantes, ou d’une arme plus polyvalente. Leurs armes secondaires sont un choix entre anti-infanterie ou anti-blindés.
Sur le champ de bataille, cela se traduit par des choix difficiles dès la mise en place, lorsque vous essayez de placer puis de diriger vos troupes face à des cibles qu’elles peuvent écraser en toute impunité. Bien sûr, votre adversaire essaie de faire exactement la même chose, et c’est de là que découle une grande partie de la manœuvre tactique du jeu. Cependant, c’est là que Legions Imperialis commence à se différencier de ses pairs. Avec des unités littéralement beaucoup plus petites, il y a beaucoup plus de possibilités de planification et de mouvements intéressants avant que les troupes ne se mettent à portée les unes des autres.
Ceci est enrichi par le système d’ordres cachés, qui est une arme à double tranchant. Devoir effectuer des sélections d’ordre sans savoir ce que fait votre adversaire signifie que les joueurs sont bien récompensés pour avoir deviné leur adversaire et réussi. Mais cela signifie également qu’ils peuvent laisser des unités bloquées inutilement s’ils se trompent. Choisir le bon ordre d’activation pour vos troupes est essentiel. Certains joueurs adorent ce genre de jeux d’esprit et d’autres les détestent, mais force est de constater que cela confère au jeu un délicieux frisson de tension.
L’aspect pierre-feuille-ciseaux de la stratégie est également poussé à l’extrême par la gamme d’échelles d’unités proposées. Après tout, on ne peut pas s’attendre à ce que des unités d’infanterie dérisoires fassent une égratignure sur un puissant Titan, et à juste titre. Donc, si vous vous retrouvez dans des confrontations inégales, cela peut aller vers le sud à une vitesse spectaculaire. En même temps, la mêlée peut être un excellent niveleur. Un char super-lourd Kratos ne lance toujours que les deux mêmes dés en combat rapproché qu’une base de marines Terminator, mais avec un bonus d’assaut rapproché inférieur. Et encore une fois, à juste titre ; un char envahi par l’infanterie est une cible facile.
Ajoutez les seaux de dés lancés lors du tir et de la sauvegarde d’armure, et vous obtenez un jeu qui récompense la planification et la lecture de votre adversaire, mais qui oscille souvent de manière extravagante sur des lancers de dés aléatoires ou des manœuvres mal calculées. Il y a également un manque d’équilibre dans les capacités des factions, certaines étant clairement meilleures que d’autres.
Il s’agit, encore une fois, d’une affaire typique de Games Workshop, mais qui a suffisamment de cloches et de sifflets supplémentaires pour la distinguer et la rendre unique. Notamment dans le fait qu’en excluant les aspects les plus sauvages de l’univers 40K comme les extraterrestres et les pouvoirs psychiques, cela ressemble davantage à un jeu de guerre interarmes traditionnel force contre force.
Faut-il acheter le coffret de démarrage Legions Imperialis ?
La question de savoir si le kit de démarrage Legions Imperialis est fait pour vous dépend de plusieurs questions clés. Tout d’abord, êtes-vous prêt à dépenser beaucoup plus, en termes de temps et d’argent, pour acheter, assembler et peindre des figurines supplémentaires ? Toutes ces choses sont essentielles pour tirer le meilleur parti du système et, bien que le kit de démarrage soit d’un rapport qualité-prix relativement bon, c’est un très mauvais choix pour démarrer une armée.
Deuxièmement, que pensez-vous des systèmes Games Workshop en général ? C’est nouveau, mais ce n’est pas un changement radical. Donc, si vous êtes déjà fan, vous n’aurez peut-être pas de place dans votre vie pour un autre système et si ce n’est pas le cas, il n’y en aura peut-être pas assez ici pour vous tenter. Mais ce qui est totalement nouveau, c’est l’ampleur et le spectacle de ce système. offre ici. Legion Imperialis ne ressemble à rien d’autre dans le jeu grand public, et son grand sens de la guerre épique est épanouissant en soi, quel que soit le gameplay.
Achetez-le si…
Ne l’achetez pas si…
Comment nous avons testé le coffret de démarrage Legions Imperialis
Cette unité de révision a été fournie par l’éditeur.
Après avoir passé du temps à parcourir le livre de règles et à reconstituer chaque unité, j’ai joué à des sessions de jeu en utilisant le kit de démarrage Legions Imperialis pour avoir une idée de son fonctionnement en action.
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