mercredi, novembre 27, 2024

Matthew Lau : Les garderies gérées par le gouvernement ne donnent pas de résultats. Quelqu’un est-il surpris ?

La mainmise d’Ottawa sur les services de garde d’enfants et ses efforts visant à détruire les entreprises privées continuent d’être un désastre majeur pour les Canadiens

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La mainmise du gouvernement fédéral sur les services de garde d’enfants et ses efforts, de concert avec les syndicats, pour détruire les entreprises privées opérant dans le secteur continuent d’être un désastre majeur pour les Canadiens. Sur ce point, le consensus est large – à l’exception de ceux qui se servent de l’argent des contribuables et des hommes politiques sur lesquels on peut compter pour affirmer que tout programme désastreux qu’ils ont adopté est en fait profondément bénéfique et parfaitement exécuté.

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Voici un échantillon des dernières nouvelles : à Vancouver, un urbaniste principal déclare au conseil municipal que « c’est un désert partout » pour les services de garde d’enfants et qu’il y a un manque à gagner d’environ 15 000 places ; le président de l’Association of Alberta Child Care Entrepreneurs affirme que la politique fédérale bloque le choix des parents et en faillite les entreprises de garde d’enfants (en particulier les petites entreprises dirigées par des femmes) ; le Syndicat canadien de la fonction publique déclare il y a une « crise nationale de la garde d’enfants » ; Et un analyse Le groupe de réflexion Cardus sur les accords de garde d’enfants d’Ottawa avec la Colombie-Britannique, la Saskatchewan et le Nouveau-Brunswick conclut que dans les trois provinces, les résultats sont décevants.

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Personne ne devrait être surpris que l’incursion rapide et agressive du gouvernement fédéral dans le domaine des services de garde d’enfants ait entraîné des pénuries généralisées, moins de choix, des dépenses plus élevées, la destruction d’investissements privés et d’autres désastres. Si l’ex-Union soviétique et ses entreprises publiques produisaient efficacement des biens et des services de haute qualité, accessibles en abondance aux citoyens ordinaires, ce fait n’a pas été bien documenté par les historiens. Le fait que l’industrie publique soit vouée à l’échec est une réalité invariante selon la géographie et le temps. Elle a échoué en Union soviétique il y a plusieurs décennies ; c’est un échec au Canada à l’heure actuelle.

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Lorsque la planification centrale peine à réussir, le remède prescrit par les économiquement confus, en particulier les syndicats représentant les travailleurs du secteur public, consiste à insister sur la nécessité d’avoir encore plus de planification centrale et encore moins d’entreprise privée. Ainsi, la déclaration du Syndicat national des employés généraux et publics (SNEGSP) selon laquelle le gouvernement doit financement direct aux organisations publiques et à but non lucratif, et que « nous aimerions voir une expansion continue dans le secteur public, en particulier ». Le problème avec les entreprises à but lucratif, affirme le syndicat, est que parce qu’elles donnent la priorité aux profits, « la qualité du service peut être sacrifiée », par exemple en embauchant du personnel moins qualifié afin d’économiser de l’argent.

Cela n’a aucun sens : on peut généralement compter sur les opérateurs d’entreprises à but lucratif pour gérer leurs organisations mieux que les organisations à but non lucratif, et certainement mieux que le gouvernement. Comme l’économiste James Broughel explique dans un article récent de Library of Economics and Liberty, en ne se concentrant pas sur les profits, les organisations à but non lucratif (OBNL) manquent de mesures claires et objectives de leur succès, ce qui les rend à la fois susceptibles de dériver de leur mission et généralement moins efficaces que les entreprises à but lucratif. « Le travail des organisations à but non lucratif est généralement plus difficile, leur influence moins facile à mesurer et leurs opportunités de faire une différence positive sont généralement plus rares que celles de leurs homologues à but lucratif », conclut Broughel.

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Ou, comme George W. Dent, Jr. de la Case Western Reserve University a résumé les choses dans un article de 2014 : article sur la gouvernance d’entreprise : « Un consensus remarquable d’experts sur les OBNL s’accorde sur le fait que leur gouvernance est généralement épouvantable, considérablement pire que celle des sociétés à but lucratif. Les administrateurs d’OBNL sont pour la plupart mal informés, querelleurs, ignorants de leur propre rôle et dominés par le PDG.

Une distinction importante entre les entreprises à but lucratif et les organisations à but non lucratif est que les entreprises à but lucratif ont des actionnaires qui exigent des bénéfices. L’exigence de profit impose une discipline, obligeant les entreprises à but lucratif à être efficaces et à respecter des normes de qualité élevées.

Les OBNL qui sont en grande partie financées par le gouvernement – ​​sans parler du secteur public lui-même, ce qui est bien pire – peuvent être inefficaces et inutiles, mais elles continuent de se débrouiller sans fin en extrayant toujours plus d’argent des contribuables. En revanche, les entreprises qui gaspillent des ressources ou offrent une qualité inférieure ne survivent pas longtemps.

L’idée selon laquelle les gouvernements et les organisations à but non lucratif sont nécessairement meilleurs pour les employés et les consommateurs, car en ne réalisant pas de bénéfices, ils peuvent rémunérer davantage leurs employés, recruter du personnel plus qualifié, facturer moins aux clients ou offrir une qualité supérieure est absurde. Les travailleurs se réjouissent-ils si leur employeur prévoit une baisse des bénéfices l’année prochaine, car cela signifie que leurs salaires augmenteront ? Les clients des restaurants sont-ils heureux s’ils apprennent que leur établissement préféré est passé au rouge, car cela signifie que la qualité des repas doit s’être améliorée ?

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Toutes les organisations à but non lucratif ne sont pas mal gérées. Et le fait qu’ils ne réalisent pas de bénéfices ne signifie pas nécessairement que les choses vont mal. Mais la prise en charge par le gouvernement fédéral des services de garde d’enfants tourne terriblement mal, tant pour les familles qui ont besoin de services de garde que pour les entrepreneurs de services de garde d’enfants à but lucratif qui les servent. Ce désastre en matière de garde d’enfants, initiative conjointe du gouvernement et des syndicats, ne peut être une surprise. Quand la planification centrale a-t-elle déjà fonctionné ?

Matthew Lau est un écrivain torontois.

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