Les indicateurs économiques contrastent fortement avec l’évaluation optimiste du gouvernement libéral
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Le Canada demeure un sous-performant chronique. Notre l’économie s’est contractée de 1,06 pour cent d’un trimestre à l’autre au troisième trimestre, tandis que le L’économie américaine a progressé de 5,2 pour cent. L’Union européenne et l’Australie ont également connu une croissance économique modeste.
Techniquement, nous ne sommes peut-être pas encore en récession, mais la situation ne s’annonce pas bonne, selon Doug Porter, économiste à la Banque de Montréal.
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« Quelle que soit l’étiquette que l’on donne à cette économie, elle ne croît pratiquement pas, malgré l’édulcorant artificiel qu’est une croissance démographique rapide », a-t-il déclaré à CBC News. « Le tableau d’ensemble est que l’économie canadienne a du mal à croître, mais parvient tout juste à garder la tête hors des eaux de la récession. »
La question est : comment un pays doté d’un tel potentiel et d’énormes ressources naturelles peut-il se retrouver à la traîne de ses pairs ? La réponse est simple : le gouvernement fédéral du Canada est dirigé par des néophytes en économie.
Le 21 novembre, la ministre des Finances Chrystia Freeland s’est vantée que « le Canada est désormais une destination d’investissement mondiale de choix… et le FMI prévoit que le Canada connaîtra également la plus forte croissance économique du G7 l’année prochaine ».
Mais la projection la plus récente du FMI est que Le PIB américain va augmenter de 2,1 pour cent en 2023, mais Le Canada ne fera que croître de 1,3 pour cent.
Quant au fait d’être la « destination d’investissement de choix », les chiffres montrent le contraire. Investissement direct étranger (IDE) net s’est effondré pendant une grande partie du premier mandat des libéraux. Selon les chiffres de la World Population Review, l’année dernière, les États-Unis ont dominé le monde, avec des entrées nettes d’IDE de 388 milliards de dollars, suivis par la Chine (180 milliards de dollars), Singapour (141 milliards de dollars), Hong Kong (121 milliards de dollars), la France (105 milliards de dollars). milliards de dollars), le Brésil (92 milliards de dollars), l’Australie (67 milliards de dollars) et le Canada (54 milliards de dollars).
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Les perspectives économiques du Canada ne sont pas non plus si roses. Dans son résumé d’un rapport du FMI publié cet été, le L’Institut Fraser a noté: « L’augmentation de la population et de la main-d’œuvre augmente effectivement la taille de l’économie, mais le FMI observe que ce n’est « pas une recette pour augmenter le revenu par habitant ou le niveau de vie ». Et les données montrent que c’est là que le Canada n’a pas réussi ; la prospérité par personne stagne depuis le milieu des années 2010.…
« Quant au climat d’investissement au Canada, le FMI laisse entendre qu’il s’est détérioré par rapport à celui des pays comparables. À titre de preuve, le rapport cite le fait que la formation brute de capital fixe (une mesure générale de l’investissement) place le Canada dans le quartile inférieur parmi les 38 pays membres de l’OCDE.…
« Pour expliquer la faiblesse des investissements canadiens, le FMI souligne l’insuffisance de la concurrence sur les marchés de produits, les restrictions sur les investissements directs étrangers et l’incertitude politique entretenue par le gouvernement qui entravent les nouveaux investissements dans les secteurs minier et énergétique en particulier.…
« Depuis 2017, le Canada a perdu presque tous les avantages fiscaux dont il bénéficiait auparavant par rapport aux États-Unis, une évolution qui a indéniablement fait du pays un endroit moins attrayant pour déployer des capitaux qu’il ne l’était il y a dix ans.
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Pire encore, les dettes canadiennes sont trop élevées, ce qui rend les entreprises, les gouvernements et les consommateurs vulnérables à des taux d’intérêt plus élevés. Le FMI fournit deux mesures qui expliquent le problème.
En 2022, le «Dette des ménages, prêts et titres de créance» en proportion du PIB du pays était la plus élevée du G7. L’endettement du Canada équivalait à 102 pour cent de son PIB; le Royaume-Uni était de 83 cents ; les États-Unis étaient 74 pour cent ; l’Allemagne était de 55 pour cent ; Italie 42 pour cent; France 66 pour cent ; et le Japon, 68 pour cent.
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Le deuxième indicateur est le niveau excessif du Canada rapport prix/revenu, ou le prix médian payé pour une propriété par rapport au revenu disponible moyen. Au milieu de cette année, le ratio du Canada était de 9,6, soit plus du double du ratio américain de 4,2.
De plus, les déficits gouvernementaux excessifs (fédéraux et provinciaux) entravent l’économie canadienne avec le paiement de la dette et des intérêts. Cela était prévu en 2021 lorsque le L’OCDE prédit que le Canada sera l’économie la moins performante au cours de la prochaine décennie, et pendant les trois décennies suivantes.
Les chiffres comptent.
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