Deux sondages montrent que l’attitude des Canadiens tourne au négatif après des années de soutien.
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Les libéraux ont fait ce que beaucoup pensaient impossible : ils ont dressé les Canadiens contre l’immigration à grande échelle.
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Pendant des années, les Canadiens ont soutenu des niveaux d’immigration élevés, le sujet a été un sujet de consensus plutôt que de controverse, mais cela semble changer.
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Deux sondages menés par deux sociétés de sondage différentes montrent qu’une forte majorité de Canadiens pensent que nous sommes allés trop loin et trop vite.
Un sondage réalisé par Abacus Data pour le Étoile de Toronto révèle que 67 % des Canadiens pensent que l’objectif fédéral de 500 000 nouveaux arrivants chaque année est trop élevé. Un sondage réalisé par Léger pour le La Presse Canadienne révèle que 75 % des Canadiens croient que l’augmentation de l’immigration contribue à la crise du logement, tandis que 73 % croient qu’elle exerce une pression sur le système de santé.
Sous les conservateurs de Harper, la population du Canada a continué de croître avec un taux d’immigration constant de 250 000 à 300 000 nouveaux immigrants reçus chaque année. Il s’agissait de personnes venant au Canada pour devenir résidents permanents, et ne comprenait pas un nombre presque égal de travailleurs étrangers temporaires et d’étudiants internationaux.
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Après que les libéraux de Trudeau sont arrivés au pouvoir, ils ont augmenté les admissions sur tous les fronts, dans certains domaines, de manière apparemment incontrôlable. Cela explique peut-être pourquoi les Canadiens se sentent aigris face à l’afflux élevé.
Le gouvernement fédéral a clairement annoncé son intention d’augmenter le nombre de résidents permanents à 500 000 par an, mais les autres chiffres, notamment les étudiants étrangers, semblent hors de contrôle. Cette année, le Canada devrait accueillir 900 000 étudiants internationaux, contre 300 000 en 2013.
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Il y a eu des histoires d’étudiants internationaux vivant dans des tentes, se tournant vers les banques alimentaires pour faire face au coût de la vie élevé et, plus récemment, demandant l’asile une fois au Canada. L’impact sur le marché locatif a été bien documenté, les loyers augmentant le plus rapidement dans les zones situées autour des collèges et des universités qui ont accueilli un nombre élevé d’étudiants.
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Du côté des demandeurs d’asile, le gouvernement Trudeau a passé des années à laisser les gens traverser le chemin Roxham au Québec, les immigrants économiques revendiquant le statut de réfugié et à saper le système en franchissant la ligne d’attente. A son apogée, en 2022, plus de 39 000 personnesune petite ville, est tombée sur ce point d’entrée illégal.
Maintenant, nous en avons 30 000 qui arrivent via les aéroports à Montréal et à Toronto au cours des 10 premiers mois de l’année.
Le 15 juin dernier, Statistique Canada annonçait en grande pompe que le pays comptait plus de 40 millions de personnes. L’horloge démographique en temps réel de Statistique Canada indique que nous sommes bien plus de 40,5 millions maintenantsoit plus de 500 000 personnes en six mois.
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Vous ne pouvez pas accepter autant de personnes sans disposer de suffisamment de logements pour ceux qui sont déjà là. Vous ne pouvez pas ajouter autant de personnes sans ajouter des médecins, des infirmières et de nouveaux hôpitaux au système.
Mais nous ne construisons pas l’infrastructure de santé, ni l’infrastructure physique.
C’est une recette pour un désastre et il faut y remédier.
Nous avons évidemment besoin de l’immigration pour maintenir notre système en marche, mais les libéraux de Trudeau ont augmenté les chiffres sans savoir quoi faire des gens une fois arrivés. Il y a des histoires d’immigrants qui ont quitté le Canada en raison du coût de la vie élevé, y compris des réfugiés venus ici pour échapper à la guerre en Ukraine.
Nous devons faire une pause, ajuster le niveau d’admission – qu’il s’agisse d’étudiants internationaux ou de résidents permanents – pour trouver un équilibre que nous pouvons raisonnablement absorber. Il n’est pas juste pour quiconque d’attirer plus de monde que ce que l’on peut faire et de faire monter les prix de l’immobilier, et c’est ce qui s’est produit.
Les Canadiens sont très accueillants, mais ils peuvent voir les problèmes causés par les changements libéraux et la mauvaise gestion. Si ces problèmes ne sont pas résolus rapidement, il faut s’attendre à ce que l’opinion publique se retourne totalement contre l’immigration, comme nous l’avons vu dans d’autres pays.
Ce ne serait pas une tournure des événements bienvenue pour le Canada.
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