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Anne Desbaresdes accompagne son enfant à des cours de piano dans un appartement du centre-ville. La leçon de piano est interrompue par un cri prolongé venant d’un café proche de l’appartement. Après le cours de piano, Anne entre dans une grande foule rassemblée autour du café et observe une femme morte, saignant de la bouche, à l’intérieur du café. Le mari de la femme, triste, s’accroupit sur le corps. La police arrête l’homme et l’emmène. Anne comprend que l’homme a assassiné sa femme, lui tirant une balle dans le cœur à la demande de sa femme.
La vie d’Anne est réglementée, répétitive et contrainte. C’est une épouse de la société, mariée à un éminent industriel de la ville. Elle passe ses journées dans un cycle morne et inéluctable de répétitions dénuées de sens. Elle est contrainte par l’idée d’une passion débridée si forte qu’elle pourrait conduire à une telle violence. Contre toute convention sociale, Anne retourne le lendemain au café ouvrier du quartier miteux de la ville et commande du vin. Elle avale le vin pour calmer ses nerfs.
Le seul autre client du café est Chauvin, un jeune chômeur qui était auparavant employé par le mari d’Anne. Chauvin s’approche d’Anne et ils discutent de l’homme et de la femme morte. Ils sont assis ensemble à une table et Chauvin tisse un conte imaginaire de passion et d’intrigue. Anne est séduite par ses spéculations. Les deux personnages passent du temps à discuter de leur vie. Anne quitte toujours le café lorsqu’une sirène annonce la fin de la journée de travail et retourne dans sa grande maison du quartier chic de la ville.
Anne retourne au café plusieurs soirées, rencontrant Chauvin pour plus d’heures de dégustation de vin et de contes. Des centaines d’ouvriers observent la femme du patron boire du vin avec un jeune ouvrier dans un café et les ragots se répandent rapidement dans toute la ville. Anne et Chauvin semblent délibérément ignorer les ragots et continuent de ressentir un désir irrésistible mais vaguement sexuel de consommer leur passion. Leur seule libération est le vin, qui sert également à accroître de manière perverse leur besoin. Leur fiction co-écrite sur la nature de la relation entre l’homme et la femme devient progressivement allégorique de leur propre histoire de désir et de luxure.
Un soir, Anne rentre chez elle ivre et avec des heures de retard. Elle découvre une maison pleine de convives et un mari en disgrâce qui tente de s’excuser pour son comportement. Les invités dévorent le dîner avec impatience dans un grand spectacle de gourmandise tandis qu’Anne continue de boire du vin et d’éviter la nourriture. Son mari prend conscience de sa présumée infidélité. Pendant ce temps, un Chauvin fou fait le tour de la maison d’Anne, attendant une opportunité qui ne se matérialisera jamais. Finalement, le mari d’Anne l’envoie à l’étage. Elle cherche Chauvin mais il est déjà parti. Anne vomit et s’évanouit au pied du lit de son enfant.
Deux jours plus tard, Anne retourne au café. Elle se retrouve, pour la première fois, sans son enfant. Son mari l’a apparemment expulsée. Elle trouve Chauvin distant et en colère. Ils parlent mais la discussion est mesquine et fallacieuse. Pour la première fois Anne touche Chauvin, posant sa main sur la sienne. Le toucher est froid et sans émotion, simplement un acte pour que l’acte soit accompli. Anne embrasse alors Chauvin et les deux s’embrassent dans une étreinte froide et insipide. L’acte physique insignifiant accompli, Anne quitte le café alors que Chauvin s’assoit et regarde fixement.
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