mardi, novembre 26, 2024

La flambée des prix vient de porter un coup dur à l’abordabilité du logement et les perspectives sont « moribondes »

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L’abordabilité du logement au Canada a subi un coup dur au troisième trimestre, la flambée des prix ayant effacé la plupart des gains réalisés plus tôt dans l’année, selon le dernier outil de surveillance de l’abordabilité du logement de la Banque Nationale du Canada.

« Si les taux se maintiennent à leur niveau actuel, il suffirait d’une hausse du prix des maisons de 2 pour cent au quatrième trimestre pour dépasser le pire niveau d’accessibilité depuis une génération, ont déclaré dans un courriel les économistes de la Banque Nationale, Kyle Dahms et Alexandra Ducharme. « Les perspectives restent particulièrement difficiles pour les acheteurs d’une première maison. »

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Le rapport, qui qualifie les perspectives d’accessibilité financière de « moribondes », révèle une augmentation de quatre points du paiement hypothécaire en pourcentage du revenu (MPPI), inversant l’amélioration de 1,6 point observée au trimestre précédent.

Cette baisse de l’accessibilité s’explique par une hausse de 4,6 pour cent des prix désaisonnalisés des maisons au troisième trimestre, couplée à une hausse notable de 32 points de base du taux hypothécaire de référence pour une durée de cinq ans. Même si le revenu médian des ménages a augmenté de 1,2 pour cent, cela n’a pas suffi à compenser la hausse des coûts de logement et taux hypothécaires.

Cette baisse de l’accessibilité à la propriété a été observée dans les 10 principaux marchés immobiliers du Canada, Vancouver, Toronto et Victoria connaissant la détérioration la plus importante. L’accessibilité à la propriété des copropriétés a diminué de 2,5 points tandis que le segment des logements hors copropriété a connu une baisse plus importante de 4,5 points.

Tableau d’accessibilité au logement

Dahms et Ducharme attribuent la hausse des prix aux pénuries d’approvisionnement, à la croissance démographique et à la hausse des taux hypothécaires. Ils ont souligné que les prochains objectifs d’immigration, qui devraient être publiés le 1er novembre, sont déterminants pour déterminer les perspectives d’accessibilité au logement, qui semblent actuellement sombres.

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Dahms a déclaré que son équipe était préoccupée par la pénurie de logements dans un contexte de taux d’intérêt élevés, notant que l’environnement actuel des taux d’intérêt freine l’intérêt des constructeurs malgré une forte demande.

« Si cet écart n’est pas comblé, cela pourrait perpétuer une situation dans laquelle le logement restera inabordable pendant longtemps », a-t-il déclaré.

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L’année dernière, l’objectif du gouvernement fédéral était d’accepter 465 000 résidents permanents d’ici 2023, 485 000 en 2024 et 500 000 en 2025. Selon Statistique Canada, l’immigration est en grande partie à l’origine de la plus forte croissance démographique annuelle au Canada depuis 1957, la population augmentant de plus d’un million. entre juillet 2022 et juillet 2023.

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