Les délibérations montrent que la pause de septembre pourrait envoyer le message que des baisses de taux sont à venir
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Lorsque le conseil d’administration de la Banque du Canada s’est réuni lors des réunions d’élaboration des politiques qui ont débuté le 31 août pour envisager de suspendre ou d’augmenter le taux directeur du financement à un jour de la banque centrale, ils ont conclu que les hausses de taux antérieures commençaient à avoir un effet sur l’économie.
« Les membres ont convenu que les données depuis leur dernière décision montraient plus clairement que la demande ralentissait et que la demande excédentaire diminuait à mesure que la politique monétaire gagnait du terrain », indique un résumé de ces délibérations publié le 20 septembre.
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« En particulier, la demande s’est stabilisée dans plusieurs industries du secteur des services, ce qui suggère que l’impact de la hausse des taux d’intérêt s’est élargi. »
Cependant, les banquiers centraux ont continué de considérer l’absence de progrès dans la lutte contre l’inflation sous-jacente comme une préoccupation majeure, et ils ont envisagé de relever une nouvelle fois le taux directeur au jour le jour avant de finalement décider de le laisser à 5 pour cent lors de la fixation du taux du 6 septembre.
« Les membres ont évalué la possibilité qu’une inflation sous-jacente élevée puisse persister même si les preuves s’accumulent selon lesquelles une politique monétaire restrictive ralentissait la demande », selon le résumé des délibérations, qui a souligné la croissance des salaires comme un facteur clé pour réduire la dynamique baissière de l’inflation sous-jacente.
Les banquiers centraux ont déclaré que les augmentations annuelles de salaires – la plupart des mesures de croissance des salaires restant dans une fourchette de 4 à 5 pour cent par an – étaient « incompatibles avec la réalisation de la stabilité des prix » en l’absence d’une forte augmentation de la productivité.
Ils ont également noté que les prix internationaux du pétrole étaient plus élevés que prévu en juillet, ce qui représentait une source potentielle de pressions inflationnistes, et que les prix mondiaux du pétrole n’avaient pas baissé malgré le ralentissement de la croissance en Chine.
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Les banquiers centraux ont déclaré qu’ils s’attendaient à ce que les prix du pétrole et du gaz entraînent une hausse de l’inflation globale au cours des prochains mois, même si l’inflation ralentissait dans le secteur alimentaire.
« Les données ont montré peu de progrès en matière d’inflation sous-jacente depuis l’annonce des taux d’intérêt en juillet, et de nombreuses mesures se sont révélées collantes », indique le résumé des délibérations. « Les mesures de l’inflation sous-jacente sur un an et sur trois mois se sont stabilisées autour de 3,5 pour cent, suggérant une faible dynamique baissière à court terme de l’inflation sous-jacente. »
Le résumé des délibérations montre que les banquiers centraux ont également pris note de facteurs ponctuels qui ont freiné la production économique au deuxième trimestre, notamment les incendies de forêt qui ont touché les secteurs pétrolier, gazier et minier et réduit la croissance économique d’environ 0,5 point de pourcentage. Il est estimé que les grèves dans le secteur public ont fait baisser la croissance trimestrielle d’environ 0,25 point de pourcentage, selon le résumé des délibérations.
La décision de septembre de maintenir les taux fait suite à une série de hausses des taux d’intérêt avec quelques pauses depuis début 2022, la dernière hausse de 25 points de base ayant eu lieu en juillet.
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Le résumé des délibérations montre que les banquiers centraux craignaient que la pause de septembre ne transmette le message que les hausses de taux ont été effectuées et que des taux plus bas suivraient, une vision qu’ils espéraient émousser en soulignant que leurs décisions visent à équilibrer les risques de un serrage excessif et un serrage insuffisant.
« Ils ont convenu qu’ils ne voulaient pas susciter d’attentes d’une réduction des taux d’intérêt à court terme, étant donné qu’ils envisageaient seulement de maintenir le taux directeur là où il est ou de l’augmenter davantage », indique le résumé des délibérations.
« Ils ont décidé de souligner qu’ils accorderont une attention particulière à l’évolution des données tout en équilibrant les risques d’un resserrement excessif et d’un resserrement insuffisant de la politique monétaire. Le Conseil des gouverneurs continuera de se concentrer sur l’évaluation de la dynamique de l’inflation sous-jacente et sur les perspectives d’inflation de l’IPC.
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