Scott Stinson : LIV Golf est de retour et pense toujours que les fans se soucieront de ses équipes pour une raison quelconque

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Charles Howell III a remporté ce week-end le tournoi d’ouverture de la deuxième saison de LIV Golf, ce qui lui a valu un prix de 4 millions de dollars. C’est plus d’argent qu’il n’a gagné au cours de ses trois saisons précédentes combinées du PGA Tour, couvrant 47 tournois.

LIV est un travail exceptionnellement lucratif si vous pouvez l’obtenir.

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Le classement de l’événement LIV au Mexique n’était cependant pas la chose la plus intéressante pour les débuts de 2023. Cela s’est traduit par une concentration renouvelée de la ligue rebelle soutenue par l’Arabie Saoudite sur le format des équipes. Peut-être plus précisément : sa concentration déconcertante sur son format d’équipe.

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Au cours de sa première année, les références à la compétition par équipes simultanée qui a lieu lors de ses tournois – le peloton de 48 joueurs comprend 12 équipes de quatre joueurs – étaient une étrange bizarrerie des retransmissions. Les annonceurs ont constamment laissé tomber les références aux Crushers ou aux Fireballs comme si les téléspectateurs se soucieraient réellement de ces équipes de quatre gars choisis un peu au hasard. C’est l’un des éléments qui différencient LIV du golf du PGA Tour, bien sûr, mais dans quel but ?

Un tournoi de golf a déjà une structure dans laquelle celui qui obtient le score le plus bas gagne. Une compétition parallèle ajoute-t-elle à ce drame ou y porte-t-elle atteinte ? Pendant le temps limité que j’ai passé à regarder les tournois de LIV, j’avais absolument l’impression que ce dernier était le cas. Il existe déjà un accord avec LIV selon lequel ces gars joueront 54 trous pour déterminer comment se partager une énorme somme d’argent (20 millions de dollars par tournoi), donc la compétition par équipe donne l’impression de partager une autre tarte. Les 4Aces ont trois coups d’avance sur Smash, dites-vous ? Quelle aventure passionnante.

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LIV, cependant, a ignoré ce scepticisme et a foncé avec ses équipes. Greg Norman, le patron de LIV qui semble avoir été enfermé dans une boîte ces jours-ci pour l’empêcher de dire quoi que ce soit de trop épicé à propos de la PGA pendant que les procès sont en cours, serait un grand promoteur de l’idée de l’équipe. Il existe désormais des uniformes et des sacs assortis et, apparemment, il est prévu de gérer les groupes de quatre hommes comme des franchises sportives professionnelles. Alan Shipnuck, l’auteur de la biographie de Phil Mickelson qui a essentiellement fait du golfeur un paria, a rapporté depuis le Mexique que les équipes de LIV fonctionneraient comme des unités avec leurs propres dépenses et revenus. Les prix en argent de la compétition par équipe compenseraient les frais de voyage, par exemple, et il y aurait des sponsors et des accords de parrainage pour l’équipe, pas seulement pour les individus.

« Rentabiliser les équipes est une part importante du modèle économique de LIV, puisqu’elle détient 75 pour cent de chaque franchise ; le reste des capitaux propres va au capitaine et peut-être à un autre acteur clé », a écrit Shipnuck, un ancien écrivain de Sports Illustrated qui travaille maintenant pour la publication du site indépendant Fire Pit Collective. « Le but est de vendre chaque franchise à un milliardaire qui s’ennuie ou à une multinationale, générant ainsi une aubaine pour le circuit et les joueurs. »

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À ce stade, mes sourcils se sont levés si violemment que c’était douloureux. Ils espèrent vendre ces franchises ? Je comprends qu’il y a beaucoup de gens dans ce monde qui ont de l’argent à dépenser – après tout, c’est essentiellement la raison d’être de LIV – mais ils achètent des équipes sportives, ou des parties d’équipes sportives, parce qu’il y a du prestige à en faire partie. d’un club ancien et exclusif et de bénéficier d’une marque bien établie. Vous êtes assis au bord du terrain ou dans une suite luxueuse, à l’écart de la racaille, et de temps en temps, certains des athlètes les plus célèbres du monde vous serrent la main et vous remercient de votre bienveillance. C’est une question de statut.

Devenir propriétaire majoritaire de Cleeks GC, par exemple, ne semble pas si séduisant, même si l’on imagine que le quatuor composé de Martin Kaymer, Richard Bland, Graeme McDowell et Bernd Wiesberger serait disponible à prix réduit.

Même si les ventes de franchises constituent plutôt un objectif ambitieux, il reste la partie la plus délicate à court terme : inciter les gens à se soucier de ces équipes. C’est ici que je suis le plus perdu. Les gens soutiennent les équipes sportives principalement parce qu’ils sont des fans de leur ville natale, ou parce que l’équipe réussit ou est célèbre, ou les deux. Les Lakers, les Cowboys, les Yankees, Manchester United : des clubs comme ceux-ci ont une histoire et une identité qui pourraient attirer des fans qui n’ont jamais mis les pieds au Texas ou en Angleterre. Pourquoi quelqu’un d’autre que les familles de ces joueurs se passionnerait-il pour les Crushers ou les Fireballs ? Si vous aimez vraiment regarder Dustin Johnson, vous pouvez simplement encourager Dustin Johnson. Vous n’avez pas non plus besoin de vous soucier des trois autres 4As.

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Les équipes de LIV souffrent également de l’image de marque des magasins à dix sous. Le logo Stinger est un S. Le logo Torque est un T stylisé. Les Iron Heads sont un I et un H. Les Crushers ont une balle de golf. Ripper, domicile de Cam Smith et de ses coéquipiers australiens, a un logo marron avec des… flèches jaunes ? Des choses pointues ? Des oiseaux en vol ? Dur à dire. Rien de tout cela ne semble susceptible de déplacer des charges de marchandises, à moins qu’il n’y ait un grand marché pour les chapeaux de golf ironiquement portés.

L’idée semble avoir été imaginée sur des tabourets de bar après plusieurs pintes : « Écoutez-moi, j’ai l’idée à un million de dollars. Du golf, mais des ÉQUIPES. (Fait un signe époustouflant avec les mains.)

Le deuxième événement de LIV aura lieu dans trois week-ends en Arizona. Il est temps pour les Majesticks et les Cleeks, en retard au classement par équipe, de passer à l’action.

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