lundi, décembre 23, 2024

8 nouveaux romans d’horreur à lire cet été

L’un des romans de vampires les plus originaux de tous les temps, celui de Claire Kohda FEMME, MANGER (HarperVia, 233 pp., 26,99 $) suit Lydia, une vampire britannique, japonaise et malaisienne qui lutte pour survivre. Elle a récemment placé sa mère – le vampire qui l’a transformée – dans un établissement de soins, et maintenant, seule pour la première fois, elle doit apprendre à se nourrir. Ce n’est pas facile à Londres, où le sang de porc, son repas de prédilection, se fait rare.

Lydia a faim. Très faim. Son appétit la pousse à penser à la nourriture, à spéculer sur l’alimentation et à consommer toutes sortes de pornographie alimentaire : des vidéos YouTube de personnes qui mangent, des hashtags Instagram liés à la nourriture, un épisode de « Chef’s Table ». Ses journées sont un peep show voyeuriste de la gastronomie humaine. Elle trouve ces vidéos « apaisantes » mais est aussi révoltée par la consommation humaine.

Ce n’est pas étonnant. Être à la fois humain et démoniaque crée des conflits sans fin. Lorsqu’elle se retrouve attirée par un humain nommé Ben, par exemple, elle veut le manger autant qu’elle veut l’embrasser. Sa faim est éternelle, insoluble, faisant de Lydia un vaisseau dynamique pour nos propres questions sur la nourriture, le désir et la mortalité.

Kohda a donné à Lydia une multitude de grandes qualités de vampire, telles qu’une excellente vision nocturne et la capacité de vivre toute la vie d’une créature en buvant son sang. Mais c’est l’exploration par Kohda du monde intérieur de Lydia, la douleur et le désir qu’elle ressent en tant qu’étrangère, qui fait de « Woman, Eating » un roman si délicieux.


Le sixième roman de Riley Sager, LA MAISON SUR LE LAC (Dutton, 349 pp., 27 $, à paraître le 21 juin), commence en territoire familier. Une femme alcoolique endeuillée, espionnant ses voisins glamour, voit quelque chose qui la fait soupçonner que le mari a tué sa femme et tombe dans une frénésie d’enquête obsessionnelle et ivre. Si cela semble familier, c’est parce que c’est le cas, partageant une prémisse avec le best-seller de 2018 « La femme à la fenêtre » (un roman inspiré du film d’Alfred Hitchcock « Rear Window »). Le roman de Sager a une configuration presque identique, jusqu’au voisin hunky. Pendant environ la moitié de ce thriller d’horreur au rythme effréné, il s’en tient à la formule. Jusqu’à ce qu’il ne le fasse pas. Ensuite, les choses deviennent bizarres.

Casey Fletcher est une actrice de 36 ans dont le mari s’est récemment noyé dans leur maison d’été sur le lac Greene. La maison de l’autre côté du lac – «une monstruosité angulaire» qui est «presque entièrement recouverte de verre» – appartient aux Royces: Tom, un milliardaire dont l’argent est pris dans son application, Mixer, et Katherine, un mannequin qui a arrêté de marcher la piste pour «manger de la pizza» et se concentrer sur la philanthropie.

source site-4

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