8 nouveaux livres que nous recommandons cette semaine

ABONDAMMENT ILLUSTRÉ : Un Mémoire, par Edouard Sorel. (Knopf, 30 $.) À 92 ans, l’artiste chevronné a en effet mené une vie abondamment illustrée, avec des crédits comprenant des couvertures du New Yorker, des dessins animés dans le magazine New York, des caricatures dans Vanity Fair et bien plus encore. Ce mémoire retrace sa vie depuis son enfance dans le Bronx à l’époque de la dépression à travers son éducation artistique et son succès durable. Notre critique Sadie Stein écrit : « Chaleureux, affectueux, souvent colérique mais jamais cruel, cynique mais non sans une certaine foi dans les gens, Sorel nous donne une vie — et un monde — en images.

LE PRÉSIDENT NOIR : Espoir et fureur à l’ère d’Obama, par Claude A. Clegg III. (Johns Hopkins, 34,95 $.) En examinant la signification de la présidence d’Obama pour les Noirs américains, Clegg montre que les électeurs noirs étaient fermement attachés à l’administration alors que les dirigeants de la communauté étaient souvent frustrés et déçus. « Le livre dans son ensemble est un récit gracieusement écrit, scrupuleusement équilibré et assez satisfaisant de ce qu’Obama signifiait pour les Noirs américains », écrit notre critique Orlando Patterson.

TYPES CRÉATIFS : et autres histoires, par Tom Bissell. (Panthéon, 26,95 $.) Les histoires de la nouvelle collection de Bissell commencent souvent comme des croquis comiques ou une satire froide, des portraits d’une méchanceté impénitente ; mais à leur meilleur, à mesure qu’ils grandissent et sortent de leur humour noir et de leurs sourcils ironiquement arqués, ils montrent progressivement aux lecteurs leurs propres réflexions troublées. « À chaque page de ce livre, Bissell voit la vie avec une clarté mordante et trouve des mots non seulement pour la décrire mais pour la ranimer », écrit Zachary Lazar dans sa critique.

UNE HISTOIRE NATURELLE DU FUTUR : Ce que les lois de la biologie nous disent sur le destin de l’espèce humaine, par Rob Dunn. (Basique, 30 $.) Dunn, écologiste, esquisse une vision saisissante de la nature sauvage et extravagante. « La vie n’est pas une force passive sur la planète, et bien que nous puissions présumer de juger la Création – même en triant les espèces selon leur valeur économique pour nous – nous vivons selon les conditions de la nature », écrit notre critique Peter Brannen. « Plus tôt nous le reconnaîtrons, soutient Dunn, mieux ce sera. »

PETITES CHOSES COMME ÇA, par Claire Keegan. (Grove, 20 $.) Situé juste avant Noël en 1985, ce roman mince suit un marchand de charbon et de bois dans un village irlandais qui affronte l’ombre sombre projetée par les blanchisseries Madeleine du pays. « La prose de Keegan, lorsqu’elle décrit ce monde piégé dans l’ambre, est à la fois nostalgique et pratique : la portée de la vie du village est peut-être petite, mais sa texture est riche », écrit Lydia Millet dans sa critique.

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