5 façons dont les riches ont un avantage sur vous

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La quantité parfaite d’argent n’est pas plus, mais plutôt suffisante. C’est une excellente citation et une bonne philosophie.

Trop d’investisseurs courent après les rendements lorsqu’ils cherchent à faire le gros lot. Trop d’investisseurs ont suffisamment d’argent mais dépensent tous leurs efforts pour en obtenir plus. Cela peut donner lieu à une vie triste et solitaire, malgré l’apparence de réussite.

Mais concentrons-nous sur les avantages que les investisseurs vraiment riches ont sur vous et moi. Il faut de l’argent pour gagner de l’argent, mais une fois que vous avez de l’argent, les avantages augmentent. Voici cinq façons dont les riches ont un avantage sur vous.

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Ils résistent plus facilement aux corrections du marché

Si vous disposez de 65 millions de dollars, vous pouvez largement ignorer les krachs boursiers les plus importants. Supposons que le marché subisse une chute soudaine de 25 %. Dans un tel scénario, il vous restera environ 49 millions de dollars.

Premièrement, nous sommes assez sûrs que vous vous en sortirez très bien avec 49 millions de dollars. Deuxièmement, si vous subissez des pertes en vendant des actions, vous pouvez réduire votre impôt sur les gains en capital. Troisièmement, en supposant un rendement de 5 %, vos 49 millions de dollars vont quand même générer 2,45 millions de dollars par an, et vous pouvez utiliser cet argent pour commencer à acheter des actions à leurs niveaux déprimés. Gagnez, gagnez et gagnez.

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Ils peuvent reporter les impôts beaucoup plus facilement

En juin, le gouvernement fédéral a augmenté le taux d’inclusion des gains en capital. De nombreux investisseurs, dont moi-même, ont été mécontents de cette décision. Non seulement cette mesure augmente-t-elle vos impôts personnels, mais elle est aussi très peu perspicace. Le Canada traverse une crise de productivité et taxer le capital de risque à des taux plus élevés n’est pas la meilleure façon d’améliorer la productivité. Mais, si l’on fait abstraction de cet aspect, cela n’a guère d’importance pour les riches.

Revenons à notre exemple : si notre investisseur dispose actuellement de 49 millions de dollars et que l’impôt sur les gains en capital augmente, que pensez-vous qu’il fera ? Il ne vendra pas d’actions, c’est sûr. Il empruntera de l’argent sur ses actifs. Cela lui permettra de reporter la perception des gains en capital et lui permettra, peut-être, de vendre des actions plus tard, lorsqu’un nouveau gouvernement abaissera le taux d’imposition des gains en capital à l’avenir.

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Autre avantage : les intérêts sur l’argent emprunté sont déductibles des impôts, à condition que l’investisseur ait au moins des revenus de dividendes ou d’intérêts à déclarer.

Les intérêts sur la dette destinée à l’investissement sont déductibles des impôts

Comme indiqué ci-dessus, les investisseurs peuvent, dans de nombreux cas, déduire les frais d’intérêt de leur revenu imposable. Ainsi, les investisseurs fortunés bénéficient de taux d’intérêt plus bas (car ils représentent un risque de crédit solide) et ils peuvent désormais déduire ces intérêts.

Supposons qu’un investisseur obtienne un prêt à 7 %. Selon la situation, le coût après impôts de ce prêt pourrait être d’environ 4,5 %. Sachant que l’indice S&P 500 a progressé de 17,3 % cette année seulement, ajoutez à cela 0,42 % de plus provenant de la baisse du dollar canadien, et les frais d’intérêt de 4,5 % sont facilement absorbés par les gains du marché.

Désormais, la déductibilité des intérêts s’applique à tous les investisseurs, et pas seulement aux riches. Mais le taux d’imposition plus élevé des investisseurs riches et leur meilleure capacité à emprunter de grosses sommes d’argent restent pour eux un avantage considérable.

Ils peuvent acheter des actifs alternatifs, non corrélés

J’ai eu un patron qui a dépensé 9,5 millions de dollars pour un tableau de Monet. C’était il y a plusieurs décennies et je ne sais pas si la valeur de ce tableau a augmenté au fil des ans. Mais je sais une chose : les investisseurs ordinaires ne dépensent pas 10 millions de dollars pour une œuvre d’art.

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L’essentiel des investissements alternatifs, comme l’art, les pièces de monnaie, les fonds spéculatifs, l’immobilier, le capital-investissement, etc., est qu’ils ne sont généralement pas corrélés aux marchés boursiers. Si un investisseur riche possède un tas d’investissements alternatifs, son portefeuille est plus diversifié que le vôtre ou le mien. Une meilleure diversification atténue les fluctuations du marché et permet aux investisseurs de rester calmes lorsque les marchés s’effondrent. Avantage : les riches.

D’autres moyens de différer et de réaffecter les revenus

Les droits de succession américains peuvent avoir un impact considérable sur le patrimoine des Canadiens qui possèdent un très grand nombre d’actifs aux États-Unis. Mais la création d’une société de portefeuille personnelle peut permettre d’éviter cette charge fiscale, qui peut atteindre 40 pour cent, selon les circonstances.

De même, la création de fiducies familiales permet aux familles riches de répartir leurs revenus entre plusieurs bénéficiaires, réduisant ainsi la charge fiscale et les taux d’imposition.

Les sociétés holding et les trusts coûtent cher à créer et à administrer, mais ils en valent certainement la peine pour les familles fortunées. Bien entendu, ils sont tous légaux et le gouvernement prend des mesures pour réduire certains de leurs avantages, mais pour l’instant, ils constituent un avantage supplémentaire pour les riches.

Peter Hodson, CFA, est le fondateur et le directeur de la recherche chez 5i Research Inc., un réseau indépendant de recherche en investissement qui aide les investisseurs autonomes à atteindre leurs objectifs de placement. Il est également gestionnaire de portefeuille du fonds d’actions américaines i2i Long/Short. (Le personnel de 5i Research ne détient pas d’actions canadiennes. Le fonds i2i Long/Short peut détenir les actions non canadiennes mentionnées.)

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