Les investisseurs peuvent toujours envisager d’orienter leur portefeuille de certaines manières afin de se positionner en vue d’éventuels gains à long terme.
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Après de nombreuses angoisses liées à l’inflation, la faiblesse de l’économie du pays a finalement incité la Banque du Canada à réduire son taux d’intérêt de 0,25 pour cent, mais que faire maintenant ? Que devraient faire les investisseurs maintenant qu’une baisse est enfin officielle ?
Eh bien, tout d’abord, gardez à l’esprit que l’évolution des taux était très largement anticipée. Les actions et le marché disposent d’un bon moyen d’évaluer les attentes bien à l’avance. Ainsi, nous ne suggérons certainement pas de faire quoi que ce soit de radical à un portefeuille puisque la baisse des taux se reflète probablement déjà dans les valorisations des titres.
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Mais les investisseurs peuvent toujours envisager d’incliner leur portefeuille de certaines manières afin de se positionner pour d’éventuels gains à long terme, surtout si la première baisse des taux déclenche une série de baisses. Examinons cinq stratégies à utiliser dans le nouveau régime tarifaire.
Actions à dividendes
Les actions à dividendes ont été écrasées en 2022 lorsque l’inflation a grimpé en flèche et que les taux d’intérêt ont suivi. Ensuite, les coûts ont augmenté et les bénéfices ont chuté dans certaines sociétés de dividendes fidèles, telles que BCE Inc. et Telus Corp. BCE – le titre classique des veuves et des orphelins – est en baisse de 18 pour cent au cours de la dernière année. Certains orphelins pourraient avoir faim.
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Or, une baisse des taux n’aidera pas toutes les entreprises. Ceux qui ont des problèmes fondamentaux en souffriront toujours. Mais cela devrait être positif pour les actions à dividendes en général. Par exemple, avec des niveaux d’endettement élevés et des dividendes élevés, les services publics sont particulièrement sensibles aux taux. L’indice composite S&P/TSX du secteur des services publics est toujours en baisse de 0,74 pour cent cette année, mais il est en hausse de 12,4 pour cent par rapport à son creux et devrait être prêt à faire mieux avec la baisse des taux.
Fusions et acquisitions
Franchement, nous ne suivons presque pas l’actualité des fusions ces jours-ci. Au cours du dernier mois, Park Lawn Corp., Canadian Western Bank, Cloud MD Software & Services Inc. et Nuvei Corp. ont toutes reçu des offres de rachat ou ont décidé de se privatiser. Tout cela n’est pas uniquement lié aux taux d’intérêt, mais la perspective d’une baisse des taux d’intérêt encouragera certainement davantage de fusions et acquisitions.
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Les valorisations boursières canadiennes restent faibles (soupir) et la baisse des taux encouragera les acheteurs à agir alors que les prix sont bon marché. Nous nous attendons à beaucoup plus d’activités de fusions et d’acquisitions cette année, à mesure que la confiance revient sur le marché maintenant que l’homme croque-mitaine de l’inflation a été remis au placard.
CPG
En tant qu’amateurs de marchés boursiers, nous ne parlons pas beaucoup des certificats de placement garanti, mais si un investisseur veut une sécurité absolue (pour des montants allant jusqu’à 100 000 $), il n’y a vraiment pas de meilleure option. Les taux pour les termes d’un an sont actuellement d’environ 5,5 pour cent si l’on magasine. Cela peut paraître peu, mais avec un risque nul, ce n’est pas mal. Il surpasse au moins le rendement cumulatif de l’indice composé S&P/TSX depuis le début de l’année.
Mais à mesure que les taux baissent, les taux des CPG baisseront également. Si un investisseur souhaite protéger ses liquidités, nous lui suggérons d’acheter des CPG le plus tôt possible. Les taux des CPG à deux ans sont déjà en baisse, car les entreprises anticipent davantage de baisses de taux et fixent leurs prix en conséquence.
Obligations à long terme
Le marché obligataire est horrible depuis plusieurs années. Les obligations sont très sensibles aux taux, et lorsque les taux montaient en flèche, les obligations s’effondraient. Les obligations ne sont pas censées perdre de l’argent pour les investisseurs, mais elles l’ont certainement fait en 2021 et 2022, et (presque) en 2023. Par exemple, le rendement annualisé sur cinq ans du iShares Core Canadian Universe Bond Index ETF, d’une valeur de 7,2 milliards de dollars, est actuellement un 0,01 pour cent. Aie.
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Mais les obligations peuvent réagir rapidement aux baisses de taux, et nous nous attendons certainement à un meilleur rendement des obligations au cours des cinq prochaines années que celui obtenu au cours des cinq dernières années. L’ETF obligataire ci-dessus, par exemple, a augmenté de 1,75 pour cent au cours du seul mois dernier, offrant un soulagement bien nécessaire aux investisseurs obligataires épuisés.
Actions de croissance
La douleur de 2022 est encore fraîche dans nos esprits. Nous avons vu des centaines d’entreprises annoncer une forte croissance de leurs bénéfices, pour ensuite voir leurs actions s’effondrer. C’était décourageant. Mais c’est ce que des taux plus élevés et une inflation plus élevée font aux actions de croissance. Avec des taux d’intérêt plus élevés, les bénéfices futurs des entreprises sont beaucoup plus actualisés. Ainsi, plus une entreprise se développe rapidement, plus elle bénéficie d’une décote si les investisseurs se concentrent sur des taux d’intérêt toujours croissants. C’était moche dans les pays en croissance, et encore plus moche dans les pays à petite capitalisation.
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Toutefois, ces derniers temps, les valeurs de croissance se comportent mieux. L’ETF iShares Russell 2000 Growth est désormais en hausse de 3,4 pour cent cette année. Il n’y a rien d’extraordinaire pour l’instant, mais il est en hausse de 27 pour cent depuis son plus bas niveau à la fin de l’année dernière. Bien entendu, les investisseurs continuent de se concentrer sur les Magnificent Seven, mais les valeurs de croissance devraient continuer de s’améliorer à mesure que les taux baissent. En prime, les actions de croissance font également souvent l’objet d’activités de fusions et acquisitions, comme indiqué ci-dessus.
Peter Hodson, CFA, est fondateur et responsable de la recherche chez 5i Research Inc., un réseau indépendant de recherche en investissement qui aide les investisseurs autonomes à atteindre leurs objectifs d’investissement. Il est également gestionnaire de portefeuille pour le fonds i2i Long/Short US Equity. (Le personnel de recherche de 5i ne possède pas d’actions canadiennes. Le Fonds i2i Long/Short peut détenir les actions non canadiennes mentionnées.)
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