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Papa, peux-tu m’aider à acheter une maison ?
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Pas de surprise, compte tenu de la hausse des coûts, mais un nouveau sondage de l’Ontario Real Estate Association (OREA) indique que quatre parents sur 10 ont aidé leur enfant (âgé de 18 à 38 ans) à acheter une nouvelle résidence dans la province.
Et parmi ceux-ci, 44% ont utilisé leur propre épargne et 15% ont retiré de leurs propres fonds de retraite ou investissements.
L’enquête indique également qu’en moyenne, les parents qui ont prêté de l’argent à leurs enfants ont payé 40 878 $ et ceux qui ont carrément donné l’argent à leur progéniture ont payé 73 605 $.
« Les parents s’inquiètent de plus en plus du fait que leurs enfants ne puissent pas réaliser leur rêve d’accession à la propriété, alors ils mettent tout en œuvre pour les aider à mettre un pied sur le marché », a déclaré le PDG d’OREA, Tim Hudak, dans un communiqué.
Le sondage montre également que près de 90 % des parents ontariens sont d’accord pour dire qu’il est plus difficile d’acheter une maison aujourd’hui que lorsqu’ils étaient dans la vingtaine.
Et parmi ceux-ci, 88% ont souligné les prix élevés des logements et 49% ont mentionné à quel point il était difficile d’épargner pour un acompte.
L’enquête a également révélé que 91 % des parents dont les enfants ne possèdent pas de maison disent qu’il est important qu’ils le puissent éventuellement.
Et quel que soit leur âge, 92 % des Ontariens pensent que la province doit faire ce qu’elle peut pour s’assurer que les jeunes adultes ont les mêmes possibilités d’accession à la propriété que les générations précédentes, tandis que 80 % des Ontariens pensent que les coûts élevés du logement rendent la province moins attrayante pour vivre et travailler.
« Nous sommes dans une crise d’abordabilité du logement en raison d’un grave manque d’offre et d’une demande accrue, en particulier autour des propriétés de type » intermédiaire manquant « », a déclaré Hudak dans un communiqué.
« Sans une action significative à tous les niveaux de gouvernement, la génération Y et les jeunes familles de l’Ontario seront obligées de chercher leur première maison à l’extérieur de la province, ce qui entraînera l’exode des cerveaux et aura un impact négatif sur notre compétitivité économique.