Eclairant dans une myriade de contextes. C’est le livre de poésie parfait pour le Mois national de la poésie.
« 36 versets si vous vous ennuyez pendant un lever de soleil » de Will Sparber est éclairant dans une myriade de contextes. Cette collection de poésie comprend des photos luminescentes du lever du soleil et de la lumière. Un océan calme, un sapin de Noël, un lion solitaire qui brille et se détend comme pour dire :
« Et je suppose que nous sommes tous dans votre imagination, mais la douleur est très puissante, je ne suis pas sûr de pouvoir la supporter. Ça fait du bien, on peut rester un peu plus longtemps ? Je sens que je deviens plus fort même si je sais que je suis perdu.
Engrenages, étincelles, lumière et obscurité : tout est pixelisé dans ce recueil de poèmes en vers rappelant les infinies différences dans le gris.
Romance, vie, amour…chacun est abordé avec des nuances poétiques de lumière et d’obscurité. Comme au verset 6 :
« Une spirale est l’infini de voyager en avant. »
Et si cela n’était pas assez puissant, le verset 6 continue :
« C’est juste dans votre esprit comme la marée de l’océan. »
Parfois, ce travail est brutal, comme au verset 7 :
« Avec chaque lever de soleil vient des règles. Rien ne vaut un morceau de soleil n’est jamais facile.
Vient ensuite le poème n°36 et sa gratitude en platitudes :
« Penser à quelque chose de gigantesque même si c’est moins que ce qu’il y a entre toi et moi pour toujours. »
J’ai lu ce livre sur une période de trente-six jours, sans savoir si c’était l’intention de l’auteur ou non. Pourtant, cela s’est déroulé naturellement dans ce laps de temps alors que chaque verset se réveillait dans des variantes singulières à une nouvelle aube.
Certainement le prochain livre à découvrir pour les amateurs de poésie. Je recommanderais également cette collection aux artistes multimédias qui pratiquent les thèmes de la lumière et de l’obscurité.
Jessica Lucci est une auteure indépendante primée qui cherche à utiliser les livres pour unir la société.