3 changements fiscaux dans la mise à jour fiscale que vous avez peut-être manqués

Jaime Golombek : Les changements peuvent vous affecter si vous possédez un bien immobilier ou si vous avez une entreprise privée

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L’énoncé économique de l’automne de cette semaine contenait très peu de mesures fiscales, mais quelques éléments pourraient vous affecter si vous êtes propriétaire d’un bien immobilier ou si vous envisagez la relève de votre entreprise privée.

Locations à court terme

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Dans le but de freiner les investissements dans certaines propriétés immobilières résidentielles, qui, selon certains, ont entraîné une augmentation du coût du logement sur certains marchés, le gouvernement fédéral a annoncé qu’à compter du 1er janvier 2024, il refuserait les déductions d’impôt sur le revenu pour les dépenses. engagés pour gagner un revenu de location à court terme, y compris les frais d’intérêts hypothécaires. Cette nouvelle règle ne s’appliquera toutefois que dans les provinces et municipalités qui ont interdit la location à court terme.

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Le gouvernement a également annoncé qu’il refuserait les déductions d’impôt sur le revenu lorsque les exploitants de locations à court terme ne respectent pas les exigences provinciales ou municipales applicables en matière de licence, de permis ou d’enregistrement en ce qui concerne leurs propriétés locatives.

L’idée du gouvernement est que les propriétaires immobiliers seront encouragés à remettre ces propriétés sur le marché du logement à long terme s’ils se voient refuser la possibilité de déduire les frais de location à court terme.

Il cite l’exemple d’un investisseur québécois, qu’on appellera Jacinthe, qui possède trois logements en condo au centre-ville de Montréal, mais n’habite aucun d’entre eux. Au lieu de cela, elle les loue toute l’année sur une plateforme numérique de location à court terme comme Airbnb ou Vrbo. Les condos se trouvent dans une zone de la ville qui n’autorise que la location occasionnelle à court terme d’une résidence principale, mais elle répertorie toujours les condos comme locations à court terme.

Jacinthe facture un loyer moyen de 250 $ par nuit et gagne au total environ 120 000 $ par année en louant les trois condos à des touristes en vacances à Montréal. Ses dépenses annuelles, incluant les intérêts hypothécaires, le câble et Internet, l’assurance des biens, les frais de copropriété, les impôts fonciers et la déduction pour amortissement (amortissement fiscal), totalisent environ 120 000 $, ce qui signifie qu’elle ne paie actuellement aucun impôt sur sa location à court terme. revenu. Elle espère également bénéficier d’une plus-value des trois propriétés au fil du temps.

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À compter de 2024, Jacinthe ne pourra plus déduire les 120 000 $ de dépenses parce que ses condos ne sont pas dûment enregistrés ou agréés ni par la ville de Montréal ni par le gouvernement du Québec.

Par conséquent, si Jacinthe se trouvait déjà dans la tranche d’imposition fédérale la plus élevée, soit 33 pour cent, elle devrait payer 40 000 $ de plus en impôt fédéral par année, ce qui, espère le gouvernement, « pourrait constituer une forte incitation à cesser d’utiliser ces propriétés à court terme ». -les locations à long terme et les remettre sur le marché du logement à long terme.

Taxe d’habitation sous-utilisée (UHT)

Le gouvernement a annoncé en 2021 une taxe nationale annuelle de 1 % sur la valeur des biens immobiliers résidentiels canadiens appartenant à des non-résidents et considérés comme vacants ou « sous-utilisés », à compter du 1er janvier 2022. Cette taxe est appelée « logement sous-utilisé ». taxe (UHT).

En vertu des règles, chaque personne qui, au 31 décembre d’une année civile, est un « propriétaire » d’une propriété résidentielle au Canada, autre qu’un « propriétaire exclu », est tenue de produire une déclaration UHT pour l’année civile pour la propriété. Si le propriétaire d’une propriété résidentielle est une société, une société de personnes ou une fiducie, il doit produire une déclaration UHT annuelle pour la propriété même si aucun impôt n’est dû en raison du fait que la société, la fiducie ou la société de personnes est en grande partie ou entièrement de propriété canadienne. .

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Cela a été perçu comme un problème majeur par les propriétaires fonciers qui étaient tenus de produire des déclarations essentiellement « NIL » simplement en raison de la propriété de biens dans une entreprise privée canadienne via une société de personnes ou dans une fiducie. Il s’agissait d’une entreprise longue et coûteuse, et considérée comme une perte de temps puisque la propriété appartenait effectivement à 100 pour cent à des Canadiens, de sorte que l’UHT ne devrait tout simplement pas s’appliquer.

Dans l’énoncé économique de cette semaine, le gouvernement a annoncé qu’il abandonnait cette fastidieuse exigence de déclaration pour la plupart des sociétés, sociétés de personnes et fiducies canadiennes, ce qui en ferait des propriétaires exclus aux fins de l’UHT.

La première date limite pour produire les premières déclarations UHT (pour l’année civile 2022) était censée être le 30 avril 2023, mais fin mars 2023, après de nombreuses pressions de la part des propriétaires immobiliers (ainsi que de leurs comptables et avocats), le Revenu Canada L’agence a annoncé qu’elle renoncerait aux pénalités et aux intérêts à condition que les déclarations UHT 2022 soient déposées avant le 31 octobre 2023, prolongeant ainsi le délai de six mois.

À la dernière heure du 31 octobre, l’ARC a en outre annoncé que cet allègement transitoire en matière de production serait prolongé de six mois supplémentaires, donnant aux propriétaires jusqu’au 30 avril 2024 pour produire leurs déclarations UHT 2022. La mise à jour fiscale de cette semaine a confirmé que les déclarations UHT pour 2023 devront également être déposées avant cette date limite du 30 avril 2024 pour éviter les pénalités et les intérêts.

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Le gouvernement a également annoncé qu’il allait réduire les sanctions en cas de non-déclaration UHT dans les délais. Selon les règles actuelles, la pénalité minimale pour une personne qui ne produit pas une déclaration UHT à temps est de 5 000 $ par échec. Le gouvernement a proposé de réduire cette pénalité minimale à 1 000 $ pour les particuliers.

Fiducies d’actionnariat salarié

Une fiducie d’actionnariat salarié (EOT) est une forme d’actionnariat salarié dans laquelle une fiducie détient des actions d’une société au profit des employés de la société. Les EOT peuvent être utilisés pour faciliter l’achat d’une entreprise par ses salariés, sans les obliger à payer directement pour acquérir des actions. Pour les propriétaires d’entreprise, un EOT offre une option supplémentaire pour la planification de la succession. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont chacun mis en place des mesures soutenant les accords d’actionnariat salarié.

Histoires connexes

Le budget fédéral de 2023 a annoncé des modifications à la Loi de l’impôt sur le revenu pour autoriser les EOT au Canada à partir de l’année prochaine. Pour rendre les EOT plus attractives, l’énoncé économique de cette semaine propose d’exonérer les premiers 10 millions de dollars de gains en capital réalisés lors de la vente d’une entreprise à une EOT, sous réserve de certaines conditions. Cet incitatif serait en vigueur pour les années d’imposition 2024, 2025 et 2026.

Jamie Golombek, FCPA, FCA, CFP, CLU, TEP, est directeur général, Planification fiscale et successorale chez Gestion privée de patrimoine CIBC à Toronto. [email protected].


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