1632 par Eric Flint


J’ai donc fini de lire le 1632 d’Eric Flint récemment. La prémisse du livre est qu’une ville minière moderne de Virginie-Occidentale est projetée dans le passé au milieu du Saint Empire romain pendant la guerre de Trente Ans.

Le bon : Il est établi dans l’introduction du livre que lorsque la ville est renvoyée dans le temps – en raison de certains extraterrestres qui singent l’espace-temps comme une forme d’« art » – un autre univers se sépare. Il est donc possible pour les habitants du 20e siècle de la ville de changer la chronologie. Cela plaide

J’ai donc fini de lire le 1632 d’Eric Flint récemment. La prémisse du livre est qu’une ville minière moderne de Virginie-Occidentale est projetée dans le passé au milieu du Saint-Empire romain pendant la guerre de Trente Ans.

Le bon : Il est établi dans l’introduction du livre que lorsque la ville est renvoyée dans le temps – en raison de certains extraterrestres qui singent l’espace-temps comme une forme d’« art » – un autre univers se sépare. Il est donc possible pour les habitants du 20e siècle de la ville de changer la chronologie. Cela me plaît, car j’en ai marre de la fiction sur les voyages dans le temps où cela fonctionne si bien que la chronologie ne change pas réellement.

Donc, dans un sens, c’est moins un livre de voyage dans le temps qu’un livre d’histoire alternatif très étrange.

La recherche historique est bonne. L’auteur capture le bon côté de ce que c’est que de vivre dans une petite ville de cols bleus de Virginie-Occidentale, et une bonne idée de ce que c’était que de vivre au 17ème siècle, en particulier les grands problèmes politiques ainsi que ce que c’était. aimer être une « petite personne » en 1632.

C’est un scénario « et si » très réaliste, tout autour, avec toutes les préoccupations appropriées – comme le fait qu’ils n’ont pas les outils pour remplacer les pièces usées dans leurs ateliers d’usinage actuels.

The Bad : L’auteur semble un peu enthousiasmé par la violence en tant qu’outil de justice, à mon humble avis. En fait, je sous-estime qu’il est TRÈS enthousiaste, au-delà même d’une sorte d’action-aventure. Je sais que c’était une période très violente, mais ce sont les Américains qui ont agi de cette façon. L’utilisation intensive de fusils de sniper et le massacre de cavaliers armés de manière primitive ne semblent pas le déranger du tout… Nous sommes censés l’encourager.

De même, je pense que l’auteur est un peu naïf quant à la rapidité avec laquelle les non-nobles adopteraient une république à l’américaine. Rappelez-vous, les paysans croyaient honnêtement que le roi les protégerait contre l’aristocratie. Il a fallu un certain temps avant qu’ils ne soient désabusés de cette notion. Il n’y a aucun signe de cela dans le livre. Le livre est très rah-rah américain, ce qui est bien, c’est juste que ce serait bien de voir aussi le côté le plus sombre des choses.

En fait, j’ai l’idée d’après que c’est la supériorité de la démocratie américaine qui rend le massacre correct. Bien sûr, je ne suis pas partisan de l’autoritarisme féodal, et je sais que la plupart des nobles ont fait des choses horribles, horribles, mais je pense que l’auteur est un peu trop heureux de juger les gens élevés dans un environnement très différent selon les normes modernes.

De même, il n’y a RIEN sur le côté le plus sombre de la vie dans une petite ville. L’auteur dit qu’il en a marre d’une telle attitude « cynique » dans la littérature concernant les classes moyennes et inférieures, mais ayant grandi dans un environnement similaire, je dois dire que les choses sont assez blanchies à la chaux. (En fait, parfois les personnages aléatoirement exceptionnels qui se trouvent dans cette ville me font penser à un groupe de PC dans un RPG, à la fois pour le meilleur et pour le pire…)

Bien que l’introduction établisse qu’un paradoxe temporel n’est pas possible, ce n’est pas comme si les personnages avaient accès à cette information. Ce serait bien si QUELQU’UN s’inquiétait de ce qu’ils font à l’histoire, plutôt que de se lancer tête la première et avec enthousiasme dans le processus d’établissement de nouveaux États-Unis d’Amérique plus d’un siècle au début de l’Europe, soutenus par des fusils de chasse modernes et un foyer -fait des transporteurs de troupes.

The Ugly : Ce livre fait partie d’une série, donc il s’arrête juste. Cela ne se termine pas vraiment par « manque de temps », prêt à saigner dans le prochain livre.

À bien des égards, le concept de ce livre est meilleur que l’écriture proprement dite. Ce n’est pas mal… mais on a l’impression que ça pourrait être beaucoup mieux, beaucoup plus étoffé. Je vais lire le prochain tome de la série, car je suis curieux de savoir ce qui se passe, donc ça dit quelque chose, au moins.

J’ai énormément apprécié le livre malgré mes réserves, mais les lecteurs potentiels doivent savoir dans quoi ils s’engagent.



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